dmoz L'amour est comme le soleil, il éclaire et réchauffe... - Dmoz.fr | Actualité insolite
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L’amour est comme le soleil, il éclaire et réchauffe…

A petits pas, à petits trots , j'ai aimé dans le bon, dans le beau ! J'ai aimé fortement le plus beau des morceaux, de tous les morceaux ! Au grand galop ! J'ai aimé sans compter à dépenser des mille et des cent, généreusement en restos et en cadeaux ! Oui mais trop !

J'ai trop aimé en Amour du vrai, du fort et du bien bon et beau ! J'ai trop aimé à envahir l'espace, l'environnement, son monde, son univers, beaucoup trop ! J'étais chaleureux, j'étais câlin, je la serrais dans mes bras, sans compter, mais c'était trop, beaucoup trop ! Dans l'amour, j'étais silence et absence et elle me disait simplement en peu de mots c'était bon, c'était chaud ! Je voulais toujours plus de bon, de merveilleux, de douces douceurs émotionnelles mais c'était trop, c'était beaucoup trop !

Mon cœur amoureux était présent, fier et insolent ! Il était orgueil et orgueilleux, nonchalamment nonchalant, en redondance de tous ces tourments, de tous ces maux ! Pour elle, je voulais plus, toujours plus mais j'étais sans mesure et c'était trop, vraiment trop ! Mon cœur était passion, sous impulsions ! Mon cœur était joie, dans le pur bonheur alors qu' en même temps, elle pleurait sa tristesse et son chagrin, sa peine, son inconfort, je lui chantais l'amour toujours en bien être et en savoir être, toujours plus fort ! C’était trop !

J'étais fusionnel, dans l'expression envahissante, de mes propres sentiments ! J'étais exalté ! Je me projetais de l'avant, vers l'avant, sans compter ! Je souhaitais ardemment ! Je désirais plus et encore plus la joie, l'Amour du bien vivre avec elle, pour nous dans le meilleur des mondes à deux, pour nous seuls ! Je pensais pour elle et pour deux ! Je vantais les mérites du deux et du 22 ! A toutes les heures mais surtout le soir , signe coupable irresponsable du destin à 22h22 ! J'inventais des mots doux, des mots tendres au nirvana de l'infiniment tendre ! Le qwann était le stade du dépassement, d'une certaine extase inquantifiable, inimaginable ! J'étais chaud et si fier d'aimer et d' être me semblait t'il aimé, en tendresses et en bonheur, en retour ! Erreur ! Grave erreur !Mais j'étais seulement, beaucoup trop !

J'étais, dans la douce illusion ! Mes attentions étaient analysées, voire critiquées, dans leurs quantités et non dans leurs qualités ! Mon aide et mon soutien étaient toujours sollicités mais qui peut le moins, peut le plus alors j'en rajoutais ! Mon ardeur était plus que gênante ! Mon rêve de bonne bonne humeur n'était pas, n'était plus partagé à sa grande hauteur ! J'étais poète et n'étais à ces yeux que simple rêveur ! Elle était dans l'action, pratique et pragmatique et elle me voyait uniquement songeur ? J'étais dans le questionnement et voulais comprendre ! Je cherchais sa voix pour entendre, pour ne pas me méprendre! J'étais dans l'écoute, à mon corps défendant mais j'étais illisible, incompréhensible et me sentais insuffisamment utile ! C'était trop !

Mon cœur chaud et chaleureux était de la braise ! J’étais SMS et textos ! J’étais mails et mémos ! J’étais courriers, courriels et photos ! Je la brûlais malgré moi, tout contre moi, sans réservoir d'eau ! J'étais un soleil à son zénith matin, midi et soir ! J'étais trop lumineusement fort ! Ma neige blanche des montagnes environnantes fondait comme cristaux au soleil ! J'étais sans pareil ! J'étais flamme vibrante, étincelante mais envahissante, trop envahissante, trop menaçante ! J'étais trop, beaucoup trop !

Alors oui, soyez heureux ! Faites ! Faites vous plaisir ! Faites votre fête parfaite mais soyez sûr de rien et encore moins d'une quelconque certitude ! Elle n'est pas vous ! Vous n'êtes pas elle ! Sachez garder cette bonne et belle intelligente distance ! Soyez heureux ! Pour moi la messe est dite depuis longtemps, pour toujours ! Dans son cœur, j’étais trop et je ne suis plus ! Dans son âme, je suis un pauvre erre , un être de rien, un moins que rien ! Dans son esprit, un lointain Ami ! Qui trop embrasse, mal étreint ! De guerre lasse, au revoir et adieu, signé Jonas ! La baleine se fait cachalot ! Le vieux sans dents, un gros lourdaud ! Un vieil sdf qui laisse passer le métro ! Un vieux ringard, un trop trop, un tantinet beaucoup trop !

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