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Technicien vidéo : une expérience dans les Dom-Tom

Le domaine de l'audiovisuel, et plus particulièrement celui du cinéma, est reconnu comme étant très fermé et très difficile d'accès. En effet, avant d'avoir construit un réseau de collaborateurs qui peuvent nous amener à travailler régulièrement dans le but d'avoir assez d'heure pour postuler au régime d'assurance chomage des intermittents, il peut se passer plusieurs années. Et même lorsque cette sécurité financière est acquise, il nous faut encore et toujours enrichir notre réseau pour pallier à la possibilité de se retrouver sans une proposition de cachets du jour au lendemain.

Lorsque je suis monté à Paris pour y travailler, je me suis confronté à ces difficultés. Non seulement je n'ai pas réussi à construire un réseau suffisament conséquent dans le domaine professionnel, mais en plus je me suis vite rendu compte que même dans le milieu plus amateur du court-métrage, il régnait une certaine culture du “réseau fermé”. Certains, sortant d'une école d'art, d'audiovisuel, ou de cinéma, oublie vite que nous sommes tous dans le même bateau et qu'il vaut mieux essayer de travailler en équipe, ensemble, à la réalisation d'un projet qui nous tient à coeur, quelles que soient les affinités que l'on a avec le reste de l'équipe, plutôt que se perdre en batailles relationnelles stériles et surtout néfastes pour l'avancée du projet.

Lorsque j'ai décidé de tenter ma chance sur une petite île française de l'océan indien, Mayotte, je ne savais pas si j'aurais l'occasion de trouver suffisament de propositions de travail pour ne pas m'obliger à chercher un autre boulot alimentaire en complément. Et pourtant, malgré le marché de l'audiovisuel assez réduit (seulement trois ou quatre sociétés de productions audiovisuelles) j'ai pu rapidement trouvé un emploi stable. Cela m'a permit non seulement de pouvoir compter sur une expérience non négligeable dans le domaine de la communication audiovisuelle, mais aussi d'appronfondir mes connaissances et mes compétences dans des domaines où je n'avais aucune formation et presque aucune expérience (trucage after effect, encodage html…). Pour ce qui est des cachets d'intermittence, le statut de l'île étant en pleine mutation, c'était une rémunération qu'il était impossible de concevoir. Même l'assurance chômage “classique” y est restreinte. Mais mon premier employeur a pensé que ma polyvalence justifiait de m'embaucher en CDI (ce qui est extrèmement rare dans le milieu audiovisuel) et m'a ainsi permis de profiter d'une certaine sécurité de l'emploi tout en enrichissant mon expérience.

Aujourd'hui revenu en métropole, fort de cette expérience professionnelle, je proposes mes services en tant que technicien vidéo polyvalent aux sociétés de productions. Ma bande démo sur DVD n'étant pas le meilleur outil pour démacher ces sociétés, puisque sans compter le coût des DVD distribués, il me faut à chaque fois me déplacer (je proposes mes services sur toute la France métropolitaine) sans avoir l'assurance que le DVD sera même regardé, j'ai décidé de transférer les différents éléments de cette bande démo sur un site internet :

Ce site me permet de montrer différentes expériences professionnelles, autant comme cadreur, chef-opérateur lumières, monteur, étalonneur ou authoring DVD.

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