La France compte aujourd’hui près de 66.3 millions d’habitants. L’allongement de la durée de vie est actuellement une nouvelle donnée qui modifie les structures de l’immobilier traditionnel. En effet, c’est toute l’ancienne génération du baby – boom qui a pris de l’âge. Les français qui ont passé l’âge des 65 ans représentent pas loin d’un cinquième de la population, et ils sont 1 sur 10 à avoir plus de 75 ans. En parallèle, la part 20 – 59 ans a baissé d’un peu moins de 3 points en deux décennies. C’est donc bien cette nouvelle donne en terme de répartition de la population qui modifie la structure de l’immobilier : l’âge médian a nettement progressé et d’ici à 2060 on estime à une sur trois le nombre de personnes ayant plus de 60 ans.
Ainsi, on constate aujourd’hui un véritable allongement de la durée de la vie, expliquée par l’amélioration des modes de vie et des progrès dans le domaine de la santé.
La question de la dépendance se pose. Aujourd’hui les structures qui accueillent les séniors explosent. Le marché est en pleine évolution. Dès lors, ces nouveaux logements représentent un placement porteur puisque la demande est forte. L’investissement dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante (EHPAD) est, comme le souligne Lionel Benhamou, associé fondateur de La Centrale des SCPI une solution qui s’envisage d’ailleurs au travers de la SCPI :
« Aujourd’hui, face à l’engouement de l’investissement en SCPI, ces dernières tendent à devenir de plus en plus thématiques : certaines choisissent par exemple d’orienter leurs nouvelles acquisitions en fonction des types de locataires. Compte tenu des nouvelles données démographiques, certaines se sont tournées autour de la santé. Elles investissent dans des immeubles qui accueillent l’homme de la petite enfance à la vieillesse, des crèches aux EHPAD, en passant par les logements étudiants. » nous explique-t-il.
Investir dans une chambre destinée à accueillir un sénior a un coup. N’importe qui ne peut pas débourser près de 190 000 euros dans un tel investissement. Ceci s’adresse à un nombre limité de personnes. Explorons donc les autres opportunités qui permettent de profiter des avantages d’un tel marché.
Pourquoi ne pas souscrire dans une SCPI qui oriente ses investissements notamment dans les EHPAD ? Ce sont les sociétés de gestion qui vont se charger d’acquérir, de valoriser mais surtout de gérer le patrimoine immobilier en partie constitué de structures pour les séniors. Aujourd’hui les pouvoirs publics peinent à assumer de telles dépenses face à une demande qui explose et ne donnent leur feu vert pour l’ouverture des centres que très ponctuellement.
Grégorie Moulinier, de Direct SCPI, structure qui distribue l’ensemble des SCPI nous évoque deux SCPI : Primovie de la société de gestion Primonial et Pierval Santé de Primonial Reim qui ont orienté leurs investissements sur de telles structures. L’investisseur, au prorata du nombre de part de SCPI qu’il aura souscrit perçoit un loyer net trimestriel. Par net on entendra net de charges, de frais d’assurance mais surtout net de frais de gestion : c’est la société de gestion qui prend pour sa responsabilité les frais qu’engendre la location d’un immeuble tel qu’un EHPAD.