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A la découverte du monde égyptien

L’histoire du scarabée porte-bonheur égyptien

Le scarabée est un coléoptère. Il a pour particularité de rouler des boulettes d'excréments à l'intérieur desquelles il pond ses œufs (source de vie). De ce fait, à l'époque pharaonique, les égyptiens pensaient que le soleil était né d'un scarabée géant. Chaque matin, le dieu Khépri (dieu à tête de scarabée) fait renaitre le soleil. Il le roule devant lui jusqu'à ce qu'il disparaisse dans l'autre monde la nuit puis réapparaisse le lendemain. Il est le symbole de la transformation, de la résurrection et du renouveau dans la religion égyptienne. Des amulettes en forme de scarabée étaient placées du coté du cœur dans les bandelettes des momies. Certains pensent que le but était d'empêcher le cœur de témoigner contre le défunt lors du Jugement, d'autres disent que cela permettait la résurrection. Voila pourquoi de nos jours, les scarabées sont considérés comme des porte-bonheur.
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L’écriture chez les égyptiens

Deux autres spécificités de l’Egypte sont les hiéroglyphes et le papyrus. L'origine de l'écriture est souvent considérée comme divine. Thot, dieu du Savoir à tête d'ibis, serait l'inventeur de cet art. L'écriture a en fait été inventée pour des raisons pratiques: organisation de l'Empire, conservation des décrets, communication avec des gens de régions éloignées.

L'écriture égyptienne apparaît vers 3000 avant notre ère, lorsque le roi Narmer unifia l'Empire de Haute et Basse Egypte. Elle fut très longtemps constituée d'un millier de signes appelés hiéroglyphes (racine grecque: hieros = sacré et glyphein = graver). Ces signes représentaient des animaux, des personnes, des plantes, des objets… Certains étaient des idéogrammes (l'image représente le mot entier) mais la plupart des mots se composaient de plusieurs signes. Ce n'est que vers la Basse Epoque (environ 620 av J.-C.) que le nombre de hiéroglyphes atteignit plusieurs milliers.

Les hiéroglyphes étaient surtout utilisés pour écrire des textes dans la pierre des monuments et des tombeaux. Les égyptiens se servaient également du papyrus, la plus ancienne forme de papier. Ils y écrivaient une forme abrégée et cursive de l'écriture sculptée sur les monuments, l'écriture hiératique. Une écriture populaire et plus rapide appelée démotique fit son apparition plus tard. Cette écriture était utilisée pour réaliser des documents et faire des listes.

Ce sont les scribes qui se servaient le plus de papyrus. Ils écrivaient sur des rouleaux fabriqués à partir de la tige du papyrus. On trouvait à l'époque cette plante en abondance au bord du Nil et principalement dans le Delta. Voici la méthode encore utilisée de nos jours pour la fabrication des feuilles de papyrus:
1. Les tiges des papyrus sont coupées à 30 centimètres au dessus de l'eau.
2. On enlève l'écorce de la plante et on coupe la tige obtenue en minces lamelles.
3. Les lamelles sont mises dans un récipient d'eau additionnée de potasse durant 2 heures pour les assouplir.
4. Sur une plaque recouverte d'un drap les lamelles sont ensuite entrelacées. On entrelace autant de lamelles qu'il faut pour atteindre le format de feuille souhaité.
5. On recouvre ensuite les feuilles d'un morceau de carton et on les place sous presse pendant 5 minutes. Ceci va permettre aux lamelles d'adhérer ensemble. Le carton va quant à lui absorber l'humidité du papyrus.
6. Après ces 5 minutes les cartons seront mis au soleil pour être séchés puis replacés sur les feuilles de papyrus. Les feuilles seront à nouveau placées sous presse durant 2 heures.
7. Les feuilles sèches seront ensuite envoyées dans des ateliers de peinture où elles seront peintes par des artistes égyptiens.
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A très bientôt!

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