Mon voyage en Egypte fut une révélation. Les habitants sont si simple, le mélange de l'ancienne culture vient se heurter à une civilisation qui se doit de s'adapter à son temps essaye malgré tout de ne pas renier ce qui a fait d'elle “Om El Donia” la mère du monde.
Il suffit d'égrener le nom des monuments de la pyramide de Kéops, des obélisques, Abou Simbel, le sphinx ou l'astre-roi pour désirer partir à la rencontre de l'Égypte. Héritière des pharaons, des Grecs, des Romains, des premiers musulmans et des coptes, elle offre aussi au visiteur la splendeur de son histoire.
Ainsi, c'est dans un quartier populaire en plein milieu du Caire que j'ai pu contempler le savoir-faire intacte des descendants des pharaons.
Le touché du papyrus, la superposition des tiges ligneuses, la préparation de longue haleine du processus de création de la feuille de papyrus est en soit un art.
Dans l'atelier, les égyptiens transforment la moelle fibreuse des tiges de papyrus en papier blanc, résistant mais en même temps souple et ne buvant pas l'encre ainsi qu'il résiste au temps.
Cette transformation est coûteuse, c'est pourquoi le papyrus est considéré comme une matière de luxe. Le travailler demande du temps et de l'argent.
Mais le plus étonnant c'est la facilité pour laquelle chaque artiste est capable de reproduire des scènes des anciens temps égyptien.
C'est donc dans un marché donnant vu sur les pyramides de Gizeh où j'ai pu contempler ces peintures qui m'ont fait revivre aux temps des pharaons. Des fresques presque aussi réaliste que les originaux, tous peints à la main avec une minutie extrême. Un travail de peinture et de création authentique comme dans l'ancien temps.
Je recommande donc la visite de ce magnifique pays mais, je constate avec frayeur ce qui se passe en Egypte et espère que la liberté et la démocratie qui ont animé l'âme de chaque égyptien raisonnera leur choix en terme de politique.