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Le tableau électrique : le cœur d’une installation domestique !

Le tableau électrique est le centre de l’installation de votre logement. C’est l’élément qui assure la distribution du réseau électrique au sein de votre habitation.

Le choix du tableau électrique

Le premier critère de choix pour un coffret électrique est le nombre de rangée. Il dépend de la surface de votre habitation et des équipements électriques que vous possédez. La surface du logement permet de déterminer le nombre de différentiels et les équipements à protéger le nombre de modules qu’il est nécessaire d’insérer dans le tableau électrique.

La norme qui régit les règles des installations domestiques pour du neuf et de la rénovation totale (NF C 15-100) impose, au minimum, deux DDR (dispositifs différentiels à courant résiduel). Au-delà de 100m², il est conseillé d’installer quatre interrupteurs différentiels. Chaque circuit électrique doit être protégé par un disjoncteur. Pour savoir le nombre de rangée dont vous avez besoin dans un coffret électrique, il faut calculer le nombre de module nécessaire à votre installation. A savoir qu’un différentiel occupe deux modules et qu’un appareillage modulaire (disjoncteurs, minuterie, télérupteur, etc.) en occupe un. Une fois le nombre de module connu, il est conseillé de prévoir une marge de 20% pour des raccordements futurs. À savoir qu’un tableau comprend 13 ou 18 modules par rangée. Les plus utilisés dans les bâtiments résidentiels en comportent 13.

Concernant le choix de la marque, il est avant tout personnel. Cependant, certaines se démarquent par leurs innovations qui apportent confort et souplesse lors de la mise en œuvre de l’installation électrique. En effet, un coffret électrique peut être équipé de portes-étiquettes pour une meilleure visibilité des différents circuits électriques. Il peut également disposer d’un système de fixation qui permet de l’installer en toute facilité sur la GTL. Certains tableaux possèdent des rails extractibles et inclinables afin d’améliorer le confort de câblage.

Ensuite, un tableau électrique peut être vendu nu ou pré-équipé d’appareillages modulaires.

Les dispositifs de protection

Si vous achetez un tableau de répartition nu, il est nécessaire de se référer à la norme NF C 15-100 pour le choix de ses composants.

Les deux interrupteurs différentiels imposés sont le type A et le type AC. L’inter différentiel type A est installé pour protéger le circuit électrique des plaques de cuisson et du lave-linge. Le type AC assure la protection des autres circuits du logement. Si vous possédez une voiture électrique, il est préférable d’installer un deuxième DDR type A pour l’infrastructure de charge. En général, un tableau électrique comprend un interrupteur différentiel en tête de chaque rangée.

L’intensité d’un DDR doit être supérieure ou égale à 0.5 fois la somme des intensités des disjoncteurs (hors chauffage électrique). Lorsqu’il s’agit d’un différentiel, la limite est fixée à huit dispositifs de protection.

Le calibre d’un disjoncteur se choisit en fonction de la nature du circuit électrique à protéger et de la section des conducteurs qui assurent le raccordement. Par exemple, un câble électrique de 1.5 mm² de section doit être relié à un appareillage de maximum 16A. Ceux qui disposent d’un courant assigné maximal de 20A assurent la protection des circuits électriques raccordés en 2.5² (il s’agit en général des gros électroménagers). À savoir qu’un disjoncteur de 32A est obligatoire en section de 6 mm² afin de protéger les plaques de cuisson.

Les autres composants du coffret électrique

Un tableau électrique comprend également des modules de commande, notamment pour la gestion de l’éclairage. Si votre logement comprend des boutons poussoirs, il est nécessaire de les raccorder à un télérupteur afin d’assurer leur bon fonctionnement.

L’éclairage de votre habitation peut être définie en fonction de plages horaires. Pour cela, une horloge est installée au sein du coffret électrique et reliée au circuit électrique concerné. Si vous souhaitez moduler la lumière de votre intérieur selon vos envies, il est conseillé d’opter pour des interrupteurs avec variateur ou d’insérer un télévariateur dans le tableau de répartition.

Le parafoudre est également un appareillage modulaire qui s’installe dans le coffret électrique principal. Il peut être auto-protégé. Dans le cas contraire, il est nécessaire de le raccorder à un disjoncteur pour parafoudre.

Le raccordement au réseau EDF

Afin d’assurer la répartition du réseau électrique au sein de l’habitation, le tableau électrique doit être connecté au compteur EDF. Pour cela, il est relié à un disjoncteur de branchement, également appelé AGCP ou disjoncteur d’abonné. S’il est instantané, ce dispositif de protection se déclenche directement lorsqu’un problème est détecté sur le réseau électrique. Si l’AGCP est sélectif, il dispose d’un temps de réponse (il se déclenche après le modèle instantané). À noter qu’un disjoncteur de branchement sélectif s’installe à l’extérieur du logement et un instantané à l’intérieur.

La connexion entre le disjoncteur de branchement et les composants du tableau électrique peut s’effectuer via les borniers Phase et Neutre du coffret ou par le biais des peignes verticaux. Si le raccordement est réalisé sur les borniers, il est nécessaire de connecter chaque interrupteur différentiel aux borniers du tableau.

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