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Les agences de voyages sur la Costa Brava

Elles n’ont pas toutes pignon sur rue, bien au contraire ! Certaines mêmes sont cachées dans quelque appartement légèrement aménagé pour accueillir un personnel tout juste diplômé. Une matinée pourrait à peine suffire pour les dénicher. Mieux vaut se faire guider par … D’autres sont astucieusement trop bien placées pour que n’importe qui pousse leurs portes. L’explication en est simple : ici, les agences sont des réceptifs.

Les réceptifs, sont des agences qui offrent aux touristes, des prestations de services dans le pays ou la région où elle est implantée par l’intermédiaire d’agences distributives.

On dit qu’elles seraient une centaine à gérer le tourisme sur la côte. Et pour ne pas toutes les citer, saluons les plus anciennes qui ont su résister à la concurrence des nouvelles. D’ailleurs, quel est en le secret ? Il est certain que les grandes structures se sont démantelées au fil du temps. À part trois ou quatre empires touristiques – qui représentent un label de qualité – la plupart des agences installées sur la Costa Brava sont de petites entreprises.

Le secret est de s’adapter à la situation politique du moment. Depuis la chute du mur de Berlin, le monde change. Les pays d’une autre partie du monde voyagent. De nouveaux touristes, essentiellement de l’Est, ont bousculé les habitudes des occidentaux. Les touristes de l’Allemagne de l’Ouest, qui dans les années 70 et 80 ont fait de la Costa Brava leur résidence secondaire, ne sont guère revenus depuis l’invasion massive des touristes Russes. Car ces derniers, sont bien les plus nombreux en Catalogne ! En vingt ans, il a fallu employer du personnel capable de parler correctement la langue de tous ces touristes. Et les agences qui ont su le faire rapidement ont compris qu’elles gagnaient différents marchés touristiques importants.

Tout a commencé dans les années 90 avec les Polonais et les Tchèques. Puis sont venus par colonies entières, les Hongrois. Et lorsque les touristes de ces pays pauvres squattaient les structures hôtelières les plus dépravées, les Russes fortunés remplissaient les palaces les plus chers. Quel contraste ! Mais quelle aubaine !

Actuellement, les Serbes, les Croates, les Grecs et les Roumains sont ceux qui viennent aux côtés des Soviétiques sur le littoral méditerranéen.

Aussi, il est préférable pour une agence touristique, de signer des contrats avec un éventail de pays différents, car tout le monde ne vient pas sur la Costa Brava en même temps. ( voir dossier Lloret ) Celles spécialisées dans le tourisme français rempliront les hôtels de la fin février à la fin mai, et de nouveau de la mi-septembre jusqu’au début décembre.

L’enjeu pour ces entreprises de tourisme est de remplir les hébergements touristiques des stations balnéaires. Les vacanciers qui affluent se chiffrent par centaines, et c’est ce qui compte le plus. Parfois, la qualité importe peu, surtout s’il s’agit de groupes scolaires. Le tourisme de masse a quelque chose d’effroyable et d’étonnant à la fois. Effroyable si l’on considère qu’en haute saison une petite commune de 40 000 habitants accueille plus 170 000 estivants par jour. Mais le plus étonnant sont les rouages d’une organisation extrêmement bien huilés…

Tout commence par le lancement d’un produit touristique. Avant même qu’il ne soit connu, son prix est forcément attractif. On n’hésite pas à faire de la publicité pour séduire une clientèle potentielle. Quand le produit est connu, on constate de sérieux bénéfices et on fidélise au mieux la clientèle. Enfin, au bout d’un certain temps, on envisage un nouveau produit pour le substituer, car peu à peu la demande du même produit s’essouffle.

Un produit touristique est un terme technique qui rassemble plusieurs éléments en un seul : l’endroit, la durée, l’hébergement, le restaurant, les loisirs sportifs et culturels, le transport… Un circuit de dix jours au printemps, en Andalousie, accompagné d’un guide touristique, en autocar, en pension complète dans des hôtels de quatre étoiles avec des excursions comprises, est un exemple de produit.

Une agence, en lançant son produit sur le marché du voyage, doit faire comprendre à sa clientèle qu’elle est professionnelle : un rapport qualité-prix optimal et une organisation sans faille. Pour mettre en valeur son produit, il faudra qu’elle se renseigne sur ceux que proposent ses concurrents, et sur le public qu’elle souhaite toucher, en s’informant sur ses préférences ( mer ou montagne ), son budget ( jeunes ou retraités ) et ses besoins ( séjours à thèmes ou association ). Puis elle fera connaître son produit aux réseaux de distribution pour qu’ils le vendent.

La publicité est un moyen coûteux mais rapide et efficace pour attirer une clientèle : fabrication d’une brochure, articles dans des journaux spécialisés, spots radiophoniques et jeux concours. Le message publicitaire se doit être percutant et convaincant, car son but est principalement d’inciter le touriste à connaître un pays, une région, une ville.

Pendant le séjour des groupes touristiques sur la côte, l’agence propose une série d’excursions. Certaines sont déjà incluses dans le programme. Obligatoires, elles se réaliseront sur place avec l’autocar et son personnel aux jours et heures fixées au préalable par l’agence. Et dans ce cas, la totalité du groupe y participe.

D’autres sont en revanches optionnelles, soient proposées par le guide local de l’agence réceptive, lors d’un pot d’accueil — une réunion d’informations donnée le jour de l’arrivée. Ces excursions seront payables par le touriste, de préférence en espèces. Et si le nombre de participant est suffisant, elles se réaliseront avec l’autocar du voyagiste. Dans le cas contraire, s’il y a peu de participants, les excursions seront assurées par une agence spécialisée dans les excursions à la journée.

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