En 2012, le marché de l’optique est resté solide avec un faible recul de 0,2% par rapport à 2011. Il faut s’avoir qu’il se vend 1 paire de lunettes toutes les deux secondes et que 11 millions de lunettes se sont vendues en 2012. Tandis que le nombre de magasins augmentent en France, on peut noter que la vente en ligne des lunettes ne fonctionne pas énormément.
Pourquoi la vente en ligne ne fonctionne pas alors que le marché est solide et dynamique ?
De nombreux sites de vente en ligne se sont lancés sur ce marché fleurissant en profitant de l’absence de cadre réglementaire. En effet, des entrepreneurs non qualifié ont vendu des lunettes mal ajustées à travers des plateformes de vente, et ils ont négligé l’intervention de l’opticien. Par conséquent des milliers de personnes ont été déçu par ce système de vente qui laisse à désirer.
Les sites de vente en ligne laissent penser que l’on peut acheter des lunettes de la même manière qu’on achète un pantalon, ou des chaussures. Malheureusement non, et les opticiens s’en réjouissent. Les lunettes de vue restent des produits de santé qui obéissent à des normes de santé, elle nécessite d’être ajusté par rapport aux oreilles, au nez et à l’écart pupillaire. Ces ajustements ne peuvent être fourni sans contact physique avec un professionnel, et c’est pour cette raison que les consommateurs de sont pas prêt à acheter des lunettes via des sites de vente en ligne sans le conseil d’un opticien qualifié.
Le métier de l’opticien reprend donc sa place à l’ère du tout Internet. De plus, l’opticien peut apporter des conseils dans le choix « esthétique » des montures. En effet, il est difficile de savoir qu’elles sont les formes et les couleurs qui nous embellissent.
L’acteur majeur du marché de l’optique, Essilor, détient 90 % de la vente de verres en France et ne veut pas associer ses verres aux montures vendues sur Internet. Le fondateur du plus important site de vente en ligne de lunettes, Sensee accuse le fabricant de bloquer le marché et les prix. Cependant, il est normal que la célèbre marque ne veuille pas s’associer avec un système déconseillé par les ophtalmologistes. N’en déplaise à Marc Simoncini, il est bien plus facile de s’attaquer aux opticiens et aux fabricants qu’aux ophtalmologistes.
En conclusion, privilégiez le service d’un opticien et essayez de faire fonctionner l’artisanat français en privilégiant des opticiens indépendants de proximité. L’accueil est souvent bien plus sympathique et moins industriel que dans les grandes enseignes « usines » de l’optique.