Depuis quelques mois, il y a une recrudescence des cas de gale humaine. Malgré les connotations très négatives de cette maladie, il ne s'agit pas d'une maladie honteuse. Malheureusement de nombreuses personnes en sont atteintes mais par honte, n'en parle pas à leur entourage. La gale étant extrêmement contagieuse, ceci explique une forte progression.
La gale est due à un petit acarien, le sarcopte, qui pénètre sous la peau et se développe sous la peau.
La femelle va se déplacer sous la peau, en créant des sillons, et ponds ses oeufs au fur et à mesure. Les sillons sont très peu visible, mais les démangeaisons sont particulièrement importantes et encore plus au moment du coucher ou dans un bain chaud (l’augmentation des démangeaisons est due à la chaleur).
Un simple contact de peau ou d'échange d'habits peuvent suffire à transmettre la maladie, même si des contacts rapprochés sont encore plus favorables. De nombreux cas ont lieu dans les écoles, et la difficulté réside dans le fait de diagnostiquer la maladie à temps et de traiter tout le monde. Car une seule personne non traitée va recontaminer l'ensemble des personnes proches, dites “personnes contacts”.
Le traitement de la gale se déroule en deux point, la première consiste à traiter la personne atteinte, avec soit des anti-parasitaire locaux (de type crème ou pommade) ou alors avec un médicament anti-parasitaire par voie orale, comme l'ivermectine.
La deuxième étape consiste à éradiquer les sarcoptes, mais surtout leurs oeufs et larves de tout le linge de maison et vêtement susceptibles d'être en contact avec le parasite. Dans ce cas, un lavage à plus de 60° Celcius permet de tuer tout les survivants.
De plus, il ne faut pas oublier de prévenir tout son entourage (famille, collègue de travail, école, garderie…) afin de leur proposer une consultation médicale et un traitement préventif.
De nombreux renseignements complémentaires concernant la gale sont disponibles sur le site piqures.fr, qu'il s'agisse du traitement, du diagnostic, ou tout simplement du parasite responsable : le sarcopte.