Simple réticence ou véritable difficulté, la transition fait peur
2 facteurs au moins entrent directement en ligne de compte pour expliquer les réticences face à la transition : l'état transitoire dans sa durée – donc compris dans sa limite- et le changement impliqué par la fin de cette transition.
Cela dans le meilleur des cas, car le plus souvent l'incertitude, les doutes et les hésitations viennent s'ajouter pour mettre à mal la confiance en soi.
Puis, en fonction des expériences passées – douloureuses ou épanouissantes, laborieuses ou faciles, reconnues ou au contraire dénigrées,et…- nos ressentis et leurs répercussions directes, les émotions, s'en mêlent.
C'est ainsi que même souhaitée, même préparée intérieurement, la transition, qu'elle soit personnelle ou professionnelle fait peur…Et parfois fait mal, en nous renvoyant à des vieux démons que l'on croyait enterrés.
Toute transition implique un changement, et le changement c'est l'inconnu, mais quand on croit le connaitre.
J'ai accompagné récemment une jeune stagiaire Éducatrice Spécialisée , qui après son monitorat avait remué ciel et terre pour suivre la formation d'éducatrice spécialisée en alternance. Bien notée, parfaitement à l'aise, passionnée par son métier, cette jeune personne a pourtant failli tout abandonner et lâcher prise après le premier trimestre.
Cet exemple n'est pas isolé, en 14 ans de carrière, j'ai été confrontée à maintes reprises à
Que c'est il passé ? Une transition qui semblait évidente, simple et logique a viré au cauchemar. Manque de repères dans la nouvelle structure: changement de public, nouvelle hiérarchie, nouveaux critères, nouvel emploi du temps, nouvelles responsabilités…Bien que tout ceci ait été fortement désiré, et certainement imaginé par ma cliente, la réalité l'a totalement prise au dépourvu.
Cet exemple n'est pas isolé, en 14 ans de carrière, j'ai été confrontée à maintes reprises à des transitions mal appréhendées, et cela tous niveaux professionnels confondus.
Les conséquences d'une transition mal négociée sont catastrophiques : renfermement sur soi, perte d'estime de soi, stress permanent, obsession, incommunicabilité…Et fatalement manque d'efficacité professionnelle ou abandon de projet.
Quelque part au fond de soi, nous savons tous que cet inconnu X, le changement, ce qui suit la transition, peut être positif…ou NON! Nous faisons face à une sorte de crainte primaire de l'inconnu, et de ses répercussions sur notre existence.
Et c'est cette même peur, qui agissant comme un garde fou, nous pousse à demander de l'aide, à choisir un accompagnement.
Bien sur les solutions existent avant et après.
Avant ou pendant la transition professionnelle ou personnelle on peut demander un accompagnement à la transition, conduite de changement, accompagnement à la prise de poste, ou à l'intégration à une équipe.
Après , on s'orientera plus vers un recadrage,ou mieux encore, un coaching de résultat.
Dans tous les cas, une réaction rapide est préférable, afin de ne laisser émerger que le côté positif de la transition. c'est d'ailleurs mon engagement via E-CARE TRANSITIONS https://sites.google.com/site/ecaretransitions/.