L’émergence des nouvelles technologies est source d’avancée dans la gestion et l’approche de nos vies quotidiennes, mais aussi est source de problèmes. Notre comportement au regard des informations, la multiplicité des supports – livre, magasine, ordinateur au travail, ordinateur portable à la maison, smartphone, tablette sans oublier la télévision par exemple – engendrent ou aggravent des défauts visuels. De la simple fatigue visuelle, aux maux de tête, en passant par la sécheresse et l’irritation des yeux sans oublier des maux plus lourds – myopie, vision de loin altérée par exemple – de plus en plus de français sont touchés par un trouble visuel et doivent porter une paire de lunettes adaptée. D'ailleurs, les études mettent en avant que presque 3 français sur 4 âgée de 16 à 24 ans porte des lunettes ou des lentilles de façon ponctuelle ou permanente. Et, seul l’opticien est habilité à délivrer des verres correcteurs ou des lentilles adaptées.
Parce qu’il est difficile de se passer des écrans, le métier d'opticien ne connait pas la crise. Quelles sont alors les formations possibles pour le devenir ?
Quelle formation suivre pour devenir opticien ?
Pour devenir opticien, plusieurs options sont envisageables. Il est possible de passer un baccalauréat professionnel avec l’option « optique-lunetterie ». En parallèle, il est tout à fait possible de mener des études après le baccalauréat – de préférence S, STL ou STI2D – en intégrant un BTS spécifique « Opticien-Lunetier ».
Post-bac, l’université propose également des formations menant à cette profession d'opticien au travers d’une « Licence Professionnelle Sciences de la Vision », d’un « Diplôme universitaire d’Optique Physiologique et Optométrie » ou encore d’une « Maîtrise des Sciences et Technique (MST) de l’Optométrie ».
Qu’est-ce que le métier d’opticien- lunetier ?
Les personnes souffrant de troubles de la vue se rendent chez un médecin ophtalmologistique qui après examen et tests de la vision, délivre une prescription médicale. L’opticien-lunetier est alors le professionnel habilité à délivrer les verres correcteurs en prenant compte de la prescription médicale. Quoique dorénavant, les opticiens peuvent délivrer des lunettes sans ordonnance.
Dès lors, l'opticien réalise les tests et les mesures complémentaires afin de trouver la formule la plus appropriée pour corriger le défaut visuel qui a été détecté. Une fois la correction déterminée, ce professionnel de santé sensibilise et conseille les personnes sur le choix des équipements adaptés à leur cas. Lunettes ou lentilles, qualité de verres – progressifs, antireflets, anti-lumière bleue par exemple – forme de la monture mais aussi le prix, autant de point qu'il présente à ses clients. Un rôle de conseil essentiel à la fois technique, commercial, esthétique qui accompagne chacune des personnes tout au long de sa recherche.
En parallèle, charge à l'opticien-lunetier de monter et d’adapter – polir, meuler, ajuster, centrer notamment – les verres choisis sur les montures choisies. Dans certains cas, cette prestation peut être externalisée. Il se doit néanmoins, d'assurer le service après-vente en proposant les ajustages et les solutions pour résoudre une problématique donnée – branche tordue, verre abîmé par exemple – qu’aurait la personne avec ses lunettes ou bien ses lentilles.
Ce corps de métier requiert une certaine technicité, de la précision et l'exécution de gestes très méticuleux pour manipuler des objets aussi délicats. En parallèle, l’opticien se doit d’avoir un certain sens du contact, d'être pédagogue, mais aussi d'être de bon conseil en ayant le sens de l’esthétisme. Raisons pour lesquelles, il est important voire indispensable de suivre une formation spécifique pour acquérir tous ses savoir-faire et acquérir les compétences nécessaires pour exercer ce métier.