Depuis plus de trente ans qu'AC DC écume toutes les scènes du monde connu, faire une petite halte pendant quelques minutes pour refaire le parcours s'avère nécessaire.
AC DC avec Bon Scott
Les frères Young (Malcolm et Angus tout deux guitaristes) forment AC DC au début des années 70. Leur nom de groupe a été suggéré par leur soeur Margaret qui aperçu un jour le sigle AC/DC sur une plaque d'immatriculation constructeur d'un aspirateur, l'histoire ne révélant pas de quelle marque il s'agissait. Le groupe fait le tour des pubs en Australie. Leur chanteur est plus âgé d'une bonne dizaine d'années, mais possède une voix très particulière qui va, ainsi que le jeu de guitare très précis d'Angus, donné une couleur rock très personnelle à laquelle va s'identifier un public friand de rythmes binaires simples mais efficaces.
Leur premier disque High Voltage (1976) et le second Dirty Deeds Done Dirt Cheap sorti la même année vont laisser déjà une poignée de classiques dans le paysage rock'n roll, à un moment où celui-ci ne sait plus trop dans quelle direction aller. AC DC va renouer avec un rock simple et festif et orchestré quelques blues brûlants dont il a seul le secret. Après Let There Be Rock en 1977, un album violent et sans concession, AC DC va composer un disque majeur qui fera grimper sa notoriété de plusieurs crans d'un coup.
Highway To Hell (1979) classe les Australiens parmi les plus grands groupes de rock du moment.
Mais en cette fin d'année 1979 tout est remis en cause avec le décès du chanteur Bon Scott. AC DC va faire ce que le chanteur aurait souhaité.
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AC DC avec Brian Johnson
Avec ce nouveau chanteur, AC DC sort un autre album incontournable, cerné du noir qui sied au deuil, le superbe Back In Black (1980). L'année suivante c'est For Those About To Rock qui pointe le bout de son nez et qui redistribue toute la belle énergie du groupe. A partir de là, les disques d' AC DC vont s'avérer moins accrocheurs, le public se dirigeant vers d'autres influences telles que le trash avec des groupes comme Slayer ou Metallica. Il semblerait que le rock pur des Australiens soit devenu une sorte de “rock à papa”. A partir de 1995, après l'album Ballbreaker, AC DC va prendre une pause, interrompu par un disque moyen (Stiff Upper Lip (2000)) avant de disparaître de la circulation pendant huit ans.
En 2008, AC DC fait son grand retour avec un disque de quinze titres bourré de rock jusqu'au goulot, Black Ice. Les tournées reprennent et les jeunes fans adhèrent à cette musique simple et se déplacent en concert, …avec leurs parents.
Sur Discochronics.fr, une biographie et des chroniques des albums majeurs de la discographie AC DC vous attendent.
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