Le rond,la lumière,la paillette et le rire…Voilà le cirque.
Chaussures difformes, barbouillé et singulier…Voici son symbole, voilà l’ Auguste.
J’ai bien dit l’Auguste et non le clown.
Il est vrai que populairement l’auguste est un clown.
Pour les puristes et fidèles gardiens de l’histoire de l’art, le clown c’est le blanc.
Il porte beau,le visage tout blanc,le front signé d’un sourcil noir,les oreilles rouges, le crane surmonté d’un cône.
Il incarne le bon sens, la morale, les bonnes manières et c’est le faire valoir de l’Auguste, son animateur dédié.
Celui qui porte le nez rouge est bien l’Auguste,il est gauche et pas trop futé, empile les gaffes et nous fait rire.
Un clown peut être accompagné de 2 augustes, le second sera alors le contre-auguste,plus bête que bête.
Clown et auguste(s) ensemble présentent des numéros de clown.
L’auguste devient un clown lorsqu’il est en présence du blanc, si et seulement si.
Voilà pour les codes circassiens.
Les effluves du pop-corn et de la barbapapa se mèlent à la fumée et l’odeur de paille.
Les clowns en musique accompagnent les jongleurs, dompteurs, dresseurs, funambules,fil-de-féristes, acrobates et autres magiciens en un dernier tour de piste sous les applaudissements et les acclamations d’un public debout.Voilà pour l’image d’épinal.
Car les clowns aujourd’hui sont devenus trés rares, même dans les cirques.
Les augustes sont toujours bien là mais il faut savoir que dans leur grande majorité, les augustes français se produisent en dehors des pistes de cirque.
On en trouve dans les campings, les galeries marchandes, dans nos fêtes de village, nos scènes ponctuelles, dans nos rues aussi, sculptant des ballons éphémères.
Il y a aussi les hospitaliers et ceux qui font dans le conseil d’entreprises.Ceux là ont un métier qui ne relève pas du monde du spectacle, ils incarnent le personnage à d’autres desseins et ils en ont le droit car la légende doit perdurer: Les clowns savent tout faire.
Si les clowns savent tout faire, c’est que chacun sait faire ce qu’il sait faire et sait généralement faire des tas de choses mais ne sait pas tout faire.
Chacun ses spécialités et ensemble et seulement ensemble, les clowns savent tout faire.
Cette liberté d’expression a probablement participé à un certain galvaudage du personnage de l’auguste, on peut en effet croiser bien des clowns qui n’en portent que le nom qu’ils s’en donnent.
Du maquillage fondu ou absent des clowns en jean’s et baskets repeintes en couleurs criardes jusqu’au clown du village qui égrène des blagues éculées et parfois salaces devant les familles du canton et qu’en dira t-on?
Du clown de rue qui se la carbure à la gnôle à celui qui rêve qu’il fait rêver les autres… Posons-nous aussi la question de savoir si le clown qui vous tend votre barbapapa à la fête foraine est un clown…
Auguste Clon a dit: « Il faut rendre ses lettres de noblesse au clown. »
Faire le clown ou être un clown? Telle est la question qu’il s’est posée.
Clown, c’est un métier du spectacle et un métier, ça ne s’improvise pas.
L’artiste se doit de se démarquer du clown de carnaval pour se rendre indispensable.
Auguste Clon s’engage à travers une charte de déontologie à découvrir sur son site.
www.augusteclon.com
Auguste Clon est un clown authentique et militant qui propose son spectacle pour enfants et familles dans les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées et parfois plus loin encore.
Cet artiste résidant à Carcassonne dans le département de l’Aude se singularise par sa capacité à inter-agir avec son public sur des notes de musique, des illusions ou de l’adresse, sur le moment qui passe et avec les gens qui sont là.