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La 1ère guerre mondiale

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Le 28 juin 1814, à Sarajevo en Bosnie, un étudiant de 19 ans, Gavrilo Prinzip tire sur la voiture qui transporte l’archiduc François Ferdinand, héritier de la couronne d’Autriche et de Hongrie.

Les conséquences de la mort de l’archiduc sont énormes : l’Autriche accuse la Serbie (voisine de la Bosnie) et lui déclare la guerre le jour même. Le lendemain, la Russie mobilise ses troupes et le 1er août, la France fait de même. Le 3 août, l’Allemagne prend les devants en envahissant par surprise la Belgique. L’Angleterre rejoint alors le conflit aux côtés de la France et de la Russie.

En cet été 1914, chacun veut croire que la guerre sera brève. La bataille de la Marne qui se déroule du 6 au 12 septembre 1914 permet aux alliés de contraindre les Allemands à la retraite. Pourtant, le maréchal Joffre néglige de poursuivre cette contre-offensive. À partir de novembre, le conflit s’enlise sur le front français : les deux armées demeurent ancrées sur des positions dans l’Est de la France, installés dans des tranchées inconfortables et insalubres, sur 750 kilomètres de front. À partir d’avril 1915, l’armée allemande se met à expérimenter l’usage de gax toxiques, dont les effets sont ravageurs, y compris parfois sur leurs propres troupes. Un mois plus tard, à la suite du torpillage d’un bateau qui transportait 128 Américain, le Lusitania, les USA se joignent au conflit.

En février 1916, l’armée allemande, désireuse d’en finir, lance une offensive majeure sur le camp de Verdun. La défense est confiée au maréchal Pétain qui décrète le « tourniquet » : les troupes se relayent les unes après les autres sur le front du combat. Il demeure que les pertes sont énormes, touchant plus de la moitié des troupes. Au terme d’un million de disparus, la bataille de Verdun n’aura finalement qu’un bilan quasi nul de part et d’autres et va préfigurer les mutineries qui se développent dans l’armée française l’année suivante.

Dès le mois de mars 1917, la Russie connaît ses propres troubles. Contesté de toutes parts, le tsar Nicolas II a abdiqué en faveur de son fère mais celui-ci a refusé la couronne. En octobre, Lénine et Trotski profitent de la situation pour prendre le pouvoir, soutenus par la force populaire des bocheviks. Dès lors, le front russe se désagrège peu à peu. L’armistice entre l’Allemagne et la Russie est signé en décembre.

Après le retrait de la Russie, l’Allemagne semble sûre de sa victoire et intensifie ses opérations. Pourtant, en juillet 1918, le général Mangin renverse la situation et oblige l’armée du Kaiser à se replier. De plus, avec la présence d’un million d’américains sur le continent, le rapport de force dessert de plus en plus les allemands. Le 8 août, de nombreuses unités germaniques capitulent sans condition. L’armistice est finalement signé le 11 novembre 1918.

Après la défaite de l’Allemagne, les vainqueurs, se réunissent dans la Galerie des Glaces à Versailles afin de décider du sort de l’Allemagne. Trois hommes prennent la plupart des décisions : Thomas Wilson (Etats-Unis), Lloyd George (Angleterre) et Georges Clémenceau (France). La France récupère au passage l’Alsace et la Lorraine et obtient que l’ennemi d’hier soit démilitarisé : son armée est réduite à 100 000 hommes. Avant tout, le perdant est soumis par Clémenceau à un paiement de dommages qui va durant des années mettre son économie au bord de la ruine.

Daniel Ichbiah, extrait du livre 500 anecdotes historiques pour mieux retenir l'Histoire

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