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Europlan, la dette et l’Union Européenne. “Troisième guerre mondiale” ?


Dans une Europe bâtie après guerre pour éviter de nouveaux conflits dévastateurs, les marchés financiers auraient-ils déclenché la “Troisième guerre mondiale” ?

Nous assistons à l’opposition de deux mondes totalement et complètement opposés l’un à l’autre.

Cette troisième guerre mondiale, a bien commencé (crise Grecque, indignés Espagnols, etc.), larvée, silencieuse faisant fi des dommages collatéraux quelle produit, ruinant l’économie des États et par là même, appauvrissant les plus démunis, jetant la Grèce et l’unité de l’Europe à terre, qui va suivre, l’Italie, la France. L’Union Européenne tiendra-t-elle le choc ?

La faute à la mondialisation diront certains, la faute des marchés financiers diront d’autres, mais tout est étroitement lié, tout a été pensé, préparer et orchestrer pense-t-on dans certains milieux politiques et syndicalistes.

 

Qu’en est-il vraiment, comment ne l’avons-nous pas vu venir malgré les mises en garde de grands économistes ?

 

 

Les forces en présence.

 

D’un côté, les banques, les assureurs et les trop fameux fonds de pension… de l’autre, vous moi, tous les contribuables.

 

Le champ de bataille ? Tout simplement les marchés financiers et les agences de notation qui brandissent tel un épouvantail des notes sur les pays surendettés, mais qui sont-ils, justement ces pays ?

 

En première position, le Japon avec 225.80 % de son PIB.

 

5ème, la Grèce avec 144 %.

 

8ème, l’Italie avec 118.10 %.

 

10ème, la Belgique avec 98.60 %.

 

11ème, l’Irlande avec 94.20 %.

 

13ème, les États Unis avec 88.90 %.

 

La France est en 16ème, position avec une dette publique de 82.3 %, soit 1 591.2 milliards €, dette qui a doublé depuis 1978 (nous avions une dette de 72.8 milliards €, soit, 21.2 % du PIB), devant le Portugal 17ème, et l’Allemagne 21ème, aujourd’hui l’ensemble de ces pays empruntent, non pas pour faire des investissements (ce qui relancerait leurs économies, mais pour rembourser les intérêts de leurs dettes).

 

 

Solution «Miracle » ?

 

L’Europe a accouché non sans mal, d’un plan de sauvetage des pays en difficulté, le Fond Européen de Stabilité Financière (FESF), poussée par les banques ; quelle a largement aidé lors de la crise de 2008. Mais aussi par la BCE (banque centrale Européenne).

 

Ce plan de l’Union Européenne, vise à faire racheter par le FEFS, les dettes des pays détenus jusqu’alors par les banques (une garantie pour maintenir la stabilité des dites banques), tout cela sans aucune contrepartie ni aucune règlementation, cet outil solidaire qu’est le FESF, pourrait très vite se retourner contre nous, en effet, l’utilisation de l’argent public pour couvrir les risques pris par le domaine privé, qui plus est sans contrepartie peut à court terme voir le FEST se transformer en une banque qui concentrerait l’ensemble des actifs risqué ou dévalués de l’ensemble des banques Européennes.

 

 

Les conséquences pour tout un chacun.

 

La première conséquence, on la voit clairement apparaître en Allemagne où la course effrénée à une désinflation compétitive à fait chuter en 10 ans, le revenu des travailleurs de 2.5 % avec une perte de prêt de 20 % pour les plus bas salaires, alors que, pendant le même temps les revenus les plus élevés ont progressé. Le modèle Allemand, montré en exemple pour son taux de chômage extrêmement bas et ses performances à l’exportation, se présente aujourd’hui sous son vrai jour, pas de salaire minimum, recours massif à une main d'œuvre intérimaire, et surtout création de petits jobs précaires, de courte durée et surtout ! Moins taxé, pour des salaires allants de 400 à 800 € par moi.

 

De quoi sera fait demain ?

 

Rétablir le poids du déficit des pays à 3 % de leur PIB comme l’ensemble des pays de l’UE s’y sont engagés, mais quels sont les moyens d’y arriver ?

 

En 1972 James Tonbin, économiste et prix Nobel d’économie, suggère (déjà à l’époque), de créer une taxe sur les transactions financières afin de limiter les spéculations. Cette taxe est sur la table des ministres des finances de l’UE, elle pourrait rapporter jusqu'à 55 milliards € par an, une goutte d’eau quand on voie que les aides et garanties données au secteur financier Européen s’élèves à 4 600 milliards €.

 

L’imposition des produits financiers (actions, obligations, produits dérivé, etc.), a un taux de 0.1 % sur les titres et 0.01 % sur les produits, cette TTF version Européenne doit toucher 85 % des transactions financières, elle toucherait les banques, les bourses et les fournisseurs de service financier, mais pas les entreprises ni les particuliers.

 

2014 et mise en place de la TTF.

 

La mise en place de cette première mesure de taxation de la finance « sauvage »,ne fait pas l’unanimité en Europe et dans le monde. En effet, le Royaume-Uni, les États-Unis et bien entendu les paradis fiscaux y sont farouchement opposés. Il est vrai que si une telle taxe n’est pas mise en place au niveau planétaire, elle risque de voir glisser les places financières vers des pays qui ne l’appliqueraient pas.

 

Une parade à tout cela dans le fait que tout d’abord l’imposition est très faible, mais aussi quelle s’appliquerait aussi aux transactions faite par des sociétés Européennes quelle que soit la place boursière ou la transaction a lieu, (Asie, Amérique, etc.).

 

Plan de sauvetage, ou plan de relance ?

 

Les recettes de cet impôt seront-elles utilisées pour relancer l’économie ou rembourser la dette, c’est une question sur laquelle nos politiques sont largement divisés, mais une question sur laquelle il faudra néanmoins se pencher sérieusement, car, sans relance pas de croissance, et sans diminution de la dette pas d’avenir non plus.

 

2012 sera vraiment pour nous un bouleversement voir ( , quelque soit nos actions ou nos décisions, nous savons que nous devrons gagner cette «Troisième guerre mondiale », pour notre avenir et celui de nos enfants.

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