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Les cimetières virtuels, une nouvelle ritualisation du décès.

Une idée de cimetière virtuel qui ne date pas d'hier

Les premiers sites à s’être lancés dans l’aventure au début des années 2000, l’ont fait avec l’idée de créer un cimetière en ligne, mais à bien y regarder, ils n’avaient du cimetière virtuel que le nom, et proposaient seulement une nécrologie, où l’internaute pouvait mettre une photo avec un petit texte d’hommage à la personne décédée.
Certain de ces sites, comme lecimetiere.net, existent encore. Il s'agit d'un bon exemple de site à l’ancienne, aux graphismes kitch, et ne proposant que très peu d’options et d’interactivité. Pas vraiment web 2.0.

Le début du vingt et unième siècle

Vers la fin de la première décennie du vingt-et-unième siècle, sont apparus d’autres sites dans le même esprit, à l’aspect et la présentation s’inspirant de ténors des réseaux sociaux comme Facebook.

Ces sites ressemblent à des nécrologies évoluées car ils permettent aux internautes de poster des messages, d’ouvrir des albums photos et de mettre de longs textes en hommage au défunt.Mais là encore, nous sommes encore loin d’un cimetière, fut-il virtuel.

2010, un nouveau tournant

C'est finalement en 2010 que l'on commence à voir arriver les premiers cimetières virtuels qui n'en usurpent pas le nom, dans le sens ou ils proposent des tombes virtuelles à visiter dans un espace dédié, et graphiquement travaillé.

Le site le plus emblématique de cette nouvelle tendance du cimetière virtuel est iMemoria.com. C'est un site récent qui va encore plus loin dans cette voix. Il propose des mémorials faisant preuve d’un gros effort d’illustration, avec des possibilités de personnalisation qui, d’un coup, rapprochent bien d’avantage d’une concession virtuel, d’autant que celle-ci apparait sous la forme de la photo et du nom du décédé à l’intérieur d’une animation flash, sorte d’étendue illustrée, scrollant pour représenter ce fameux cimentière virtuel.

Nous ne sommes pas encore dans un espace en relief et 3D qui exprimerait parfaitement l’idée du cimetière virtuel, mais on commence à s’en approcher. L’interactivité elle aussi augmente, avec la possibilité de mettre en ligne, textes, photos, vidéos, dont des vidéos issues de Youtube ou de Dailymotion, un livre de mémoire, un arbre généalogique, un livre d’or, d’offrir des présents virtuels, des faireparts par mail, de chatter, de laisser des commentaires. Soit tous les apanages de la communication moderne des réseaux sociaux.

Et pour les animaux ?

Eh oui, les cimetières virtuels pour pour chiens ou chats, existent eux aussi. Ce genre de cimetière virtuel pour animaux est construit sur les mêmes bases que les cimetières virtuels pour les humains, et ont un peu le même historique. A la différence qu'ils proposent généralement moins d'options, et qu'ils sont le plus souvent réservés au chiens et au chats, bien qu'il en existent aussi pour les rongeurs ou les chevaux.

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