Devenir homme de corde est loin d’être un travail ouvert à tout le monde. Sans vertige, zéro peur du vide, capable de travailler dans des conditions extrêmes et surtout agile et robuste, les cordistes sont des hommes qui ont fait leur preuve. Outre les capacités personnelles, le métier de cordiste est aussi un métier qui s’apprend.
Qui peut devenir cordiste ?
Travailler dans une atmosphère confinée, souvent lourdement équipé, le métier de travailleur sur corde est pour le moment réservé aux personnes qui ont une forme tonic. Les travaux dans les accès difficiles sont dans la majorité du temps confié aux hommes. Des hommes qui n’ont pas le vertige et qui ont une concentration maximale dans l’exécution de ses missions. En effet, le port d’un harnais, d’un casque, des matériels de nettoyage ou des matériaux de construction en haute altitude peut provoquer des troubles mentaux pour des personnes qui ne sont pas habiles et bien déterminées à la réalisation d’une mission en hauteur.
Les jeunes hommes qui ont une spécialité dans le métier du BTP ou du moins qui ont une spécialité dans l’une des principales attributions des travailleurs de chantiers du bâtiment à savoir : la maçonnerie, la peinture, les soudures, etc. peuvent espérer avoir une place dans le cercle restreint du monde des cordistes.
Les qualifications ne sont pas les seuls maîtres mots, il faut aussi avoir été formé et faire preuve d’une forme athlétique. Le travail en hauteur consomme énormément d’énergie et demande une grande habileté. Le droit à l’erreur est quasiment nul et chaque agent est responsable de ses faits et gestes. Bref, pour être cordiste, il faut une spécialité et une bonne forme physique et mentale.
Le chemin le plus court pour devenir cordiste
Un cordiste doit avoir suivi une formation à l’instar de la formation IRATA. Une formation professionnalisant sanctionnée d’un certificat. Les formations visent surtout à mettre les stagiaires directement dans le bain. Déplacement sur corde, prévention des risques des travaux en haute altitude (sachant que les premiers travailleurs sur corde étaient des alpinistes), les différentes règles de sécurités, etc.
En moyenne 80 à 90% de la formation se passe sur le terrain et dans des conditions réelles. Il s’agit à la fois de s’exercer sur le métier et aussi de connaitre les longs et les larges de ce domaine.
Suivre une formation IRATA, c’est avant tout s’assurer de suivre le bon chemin pour faire carrière dans le métier de cordiste. En effet, IRATA c’est une association de professionnelle du domaine de métier des cordistes. Le fait de poursuivre une formation selon les normes mises en vigueur par cette association accroit donc largement les chances d’être recruté dans une entreprise spécialisée dans les travaux sur cordes.
Les débouchés d’une formation de cordiste
Contrairement aux autres domaines d’activités qui connaissent une saturation sans précédent actuellement, les débouchés pour les jeunes cordistes ne manquent pas. Avec la pluralité des techniques acquis dans la formation, ils peuvent soit se concentrer sur une seule spécialité, soit intégrer une société de cordiste et améliorer ses performances.
Une cordiste peut réaliser différents métiers : peintres en hauteur, nettoyage en hauteur, vérification et contrôles des infrastructures de bâtiment, d’entreprise ou d’industrie… ou réaliser des travaux directement liés aux métiers du bâtiment, à savoir : la construction en hauteur, comme le montage et démontage d’échafaudage, l’installation de poutrelle en hauteur, les soudures, la maçonnerie.
Pour aller plus loin, les cordistes peuvent aussi travailler dans le domaine du tourisme. Réaliser le contrôle des circuits touristiques surtout celle qui propose des activités d’alpinismes, travailler dans le secteur de l’industrie en faisant le contrôle d’étanchéité, etc.
La liste est loin d’être exhaustive, et ce ne sont pas les opportunités qui manquent aux travailleurs sur corde. S’il y a aujourd’hui une formation à méditer, c’est sans aucun doute la formation pour devenir travailleur sur corde.
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