On entend de plus en plus parler de la biométrie. Mais qu'est ce que la biométrie? Pour y répondre simplement, on peut dire qu'il s'agit d'un moyen d'identification d'un individu grâce à ses caractéristiques morphologiques. Par caractéristiques morphologiques, on entend la fameuse empreinte digitale, connue du grand public grâce aux blockbusters américains, mais la biométrie existe sous de nombreuses autres formes moins connues telles que le réseau veineux, l'iris de l’œil, la morphologie de la main, le visage et même la voix! Autant de moyens infaillible d'identifier une personne. A l'heure du renforcement de la sécurité dans le monde des transactions et des flux de personnes, la biométrie s'impose de plus en plus comme la technologie de référence grâce à une fiabilité sans précédent.
Dire que la biométrie n’est pas une technologie innovante et en pleine expansion, c’est clairement fermer les yeux sur la réalité. En effet, les systèmes biométriques prennent une place de plus en plus importante dans notre société malgré ce qu’en disent certains détracteurs : les Smartphones ? Reconnaissance des empreintes digitales (Iphone), les passeports ? Ils sont devenus biométriques, les banques ? Reconnaissance de l’iris sur les distributeurs de billet (ex : Jordanie), les entreprises ? Certaines se font installer des lecteurs biométriques ou des pointeuses biométriques pour contrôler l’accès et le temps de travail des employés dans leurs locaux. Aujourd’hui, la biométrie se substitue aux codes PIN et autres mots de passe et ça, les plus jeunes l’ont bien compris et l'ont rapidement intégré, et ce, sans réticence.
Visa Europe a réalisé une étude montrant que 75% des 16-24 ans au Royaume-Uni se sentiraient plus à l’aise avec l’utilisation de la reconnaissance à empreinte digitale, faciale ou de l’iris plutôt que le classique mot de passe. De manière générale, trois quarts de ce groupe ne verraient pas d’inconvénient à avoir recours à la sécurité biométrique pour un paiement, notamment pour gagner en rapidité et en facilité pour 69%. Si nous allons un peu plus loin dans l’étude, on s’aperçoit que les jeunes ont une préférence pour l’identification par l’empreinte digitale (70%), puis l’iris (39%) et enfin la reconnaissance faciale (27%).
De plus, l’étude montre également que ces jeunes sont plus flexibles que l’ancienne génération quand à l’utilisation du code PIN. 34% d’entre eux admettent avoir déjà donné leur code de carte de crédit à quelqu’un ou partagé leur mot de passe de Smartphone pour 32%. D’ailleurs, plus de la moitié pensent que le mot de passe et le code PIN seron “has been” d’ici la fin de la décennie.
En conclusion, la population la plus jeune semble bien consciente du fait que l’authentification biométrique combine parfaitement sécurité et facilité d’utilisation. Les banques s’adaptent à cette nouvelle tendance, les constructeurs également comme en témoigne l’Iphone avec sa touchID ou même les nouvelles technologies de paiement avec son téléphone.