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L’étiopathie : une discipline médicale en plein essor

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L’étiopathie

Discipline médicale à part entière, l’étiopathie, par sa méthode et ses gestes habiles, permet de soigner de façon naturelle de nombreux troubles fonctionnels et douloureux

Peut-être n’avez-vous pas encore entendu parler de l’étiopathie, ou n’en connaissez-vous que peu ou mal les spécificités. Le principe sur lequel elle se fonde est que le corps humain, fruit de millions d’années d’évolution, doit fonctionner harmonieusement, sauf accident, en prenant en compte le phénomène naturel du vieillissement. Dès lors que ce bon fonctionnement est perturbé et qu’une personne ressent des douleurs ou constate des troubles fonctionnels, il faut en identifier la ou les causes réelles, qui, hormis maladie irréversible, peuvent être traitées efficacement dans la majorité des cas par des techniques manuelles étiopathiques appropriées.

Une approche absolument unique en son genre

Au-delà des apparences – des soins prodigués par manipulations – qui la font parfois confondre avec d’autres pratiques manuelles, l’étiopathie constitue une discipline médicale en soi: que ce soit sur le plan historique, théorique ou technique, elle se distingue de toutes les autres méthodes médicales. L’étiopathie est en effet la seule à pratiquer aujourd’hui ce qui s’appelle une approche systémique du corps humain, c’est-à-dire à considérer le fonctionnement des organes et des appareils du corps humain dans leurs différentes interactions. Cette approche systémique induit une manière tout à fait particulière d’analyser les causes des phénomènes pathologiques dont nous pouvons souffrir, permettant de déterminer avec précision d’où vient le mal, et donc de choisir et de conduire les traitements adéquats. Car c’est bien beau d’apprendre des techniques de manipulation, encore faut-il savoir quand elles sont opportunes. La grande force de l’étiopathie, c'est l'analyse précise, effectuée avant tout acte thérapeutique, du cas. Et c’est parce que l’étiopathie est avant tout une méthode scientifique rigoureuse qu’elle obtient des résultats positifs. Thérapie manuelle la plus armée théoriquement, elle est aussi en pratique la plus efficace.

S’attaquer à la vraie cause

Dans le cas d’une sinusite, par exemple, aucune substance chimique (médicament) ne peut permettre de rétablir le bon fonctionnement de la muqueuse des sinus, car combattre une inflammation et un état infectieux chronique n’est pas s’attaquer à la cause du mal, mais seulement à ses conséquences. L’étiopathe, lui, va agir parchirurgie dite «non instrumentale », c’est-à-dire avec ses mains, sur les systèmes facial et cervical, opérer sur la cause qui entretient la sinusite, en l’occurrence un dysfonctionnement circulatoire chronique de la muqueuse nasale. En agissant sur la cause réelle, il rétablit le fonctionnement naturel de cette muqueuse (en l’occurrence la bonne irrigation sanguine), et la sinusite disparaît. Là où des années, parfois, de traitements antibiotiques récurrents n’ont obtenu aucun résultat, l’étiopathie aura définitivement réglé la question en trois à six ou huit séances. Le principe est le même pour les rhinites, les angines, les rhino-pharyngites, les otites à répétition. Il l’est également pour les dysfonctionnements des autres systèmes (voir encadré).

Des études de haut niveau

Pour parvenir à ce résultat, un étiopathe aura consacré six longues années (et près de 5 000 heures de cours) dans une faculté d’étiopathie (elles sont quatre en France : Toulouse, Paris, Rennes et Lyon).
Au programme :

– l’étude approfondie du corps humain et des lois qui le régissent (anatomie, biologie…),
– l’étude des sciences et des méthodes permettant d’identifier les causes des pathologies (des disciplines telles que l’épistémologie, la systémique et la cybernétique n’ont pas de secret pour un étiopathe),

– l’apprentissage du geste pertinent et des différentes techniques de chirurgie manuelle appropriées.

L’étiopathe ainsi formé est à même de prodiguer des soins efficaces et fiables, en particulier grâce au diagnostic étiopathique, qu’il aura appris à établir et qui est le véritable secret de l’étiopathie.

Une garantie de succès

En opérant par chirurgie non instrumentale, l’étiopathe soigne sans médicaments, c’est-à-dire sans droguer, voire, dans certains cas, sans empoisonner. Il ne dévie pas le cours naturel des choses, mais au contraire le rétablit. À l’heure où, pour l’équilibre de sa santé, on recherche des moyens naturels pour entretenir son corps plutôt que de l’intoxiquer par des substances chimiques dont les conséquences sont souvent plus néfastes qu’efficaces, le succès de l’étiopathie semble assuré. Ce qui est une bonne chose aussi du point de vue de la collectivité: l’étiopathie permet, accessoirement, d’éviter les dépenses inutiles qui grèvent les budgets de la Sécurité sociale et des patients.

 

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