En tant que pollinisatrice, l'abeille, domestique ou sauvage, joue un rôle très important dans le maintien de l'équilibre écologique et la sauvegarde de la flore. A elle seule, elle assure la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Or, ces dernières années, l'abeille est de plus en plus menacée. Elle a beaucoup de mal à se reproduire et à se multiplier. Les colonies d'abeilles ont même déserté certaines régions de France.
Sauver les abeilles de …
L’abeille subit de nombreuses agressions, qui menacent son développement et même son maintien dans de nombreuses régions.
– l'utilisation de pesticides dévastateurs pour les insectes pollinisateurs, tels que les abeilles
– les infections parasitaires (comme le varroa)
– les maladies de l'abeille
– la pollution de l'environnement
– la diminution des ressources alimentaires, due à l'appauvrissement de la faune en plantes mellifères, sources de nectar et de pollen
– les changements du climat
– les prédateurs comme le frelon asiatique : 10 frelons suffisent pour détruire une ruche entière
etc.
L'apiculture peut sauver l'abeille
Toute personne peut répondre à l'appel des associations et parrainer une ruche, ou encore offrir aux abeilles un petit refuge quelque part dans son jardin, ou pourquoi pas se lancer dans l'apiculture.
En effet, la sauvegarde des abeilles n'est pas réservée uniquement aux écologistes et aux amoureux de la nature. L'apiculteur peut y apporter son grain de miel, en prenant certaines résolutions :
– Réhabiliter l'abeille, notamment dans les régions qu'elle a désertées.
– Multiplier les colonies d'abeilles, notamment les espèces en voie de disparition, afin de leur donner une nouvelle chance de se développer et de perdurer. Certains apiculteurs pratiquent d'ailleurs l'essaimage artificiel, par l'introduction dans le rucher d'une reine déjà fécondée.
– Apprendre à bien connaître l'abeille, anatomie et comportement, pour mieux gérer son rucher.
– Offrir aux abeilles un environnement propice qui prend soin de leur santé et leur permet de fabriquer un miel de qualité : C'est à dire leur donner premièrement une ruche propre. L'hygiène et la propreté sont les règles d'or dans une ruche. C'est pourquoi, l'apiculteur doit prendre soin de ses outils et de tout le matériel d'apiculture qu'il utilise en manipulant la ruche. Deuxièmement, une ruche saine : non infestée de parasites et d'insectes dévastateurs. Et troisièmement, un environnement adapté : à l'abri des violents coups de vent, de l'humidité et des écarts de température excessifs (grande chaleur ou froid glacial)
– Choisir pour ses ruches un endroit où les abeilles pourront trouver la nourriture essentielle pour subvenir aux besoins de la colonie. Qu'il soit en ville ou à la compagne, cet endroit doit être riche en plantes et en fleurs mellifères. Il devrai aussi sélectionner des essaims en bonne santé et d'origine connue, pour assurer la survie de ses abeilles et éviter de contaminer les ruches dans le voisinage.
– Éviter l'apiculture intensive qui vise toujours plus de miel, sans penser à ménager les abeilles. Laisser aux abeilles le temps nécessaire pour bien mûrir leur miel.