Force est de constater que, quelquefois, il est difficile pour des entreprises de trouver des collaborateurs s'intégrant parfaitement au poste qui leur est proposé. Pourtant, lors de l'entretien d'embauche et, au préalable, à la lecture de leur CV, ils paraissaient idéaux. Mais, faute de motivation, pour des valeurs qui ne correspondent pas à celles que l'entreprise veut véhiculer, certains de ces salariés vont quitter leur emploi…
Perte de temps et d'argent :
Quand on est confronté au départ d'un de ses salariés, il faut immédiatement penser à le remplacer, mais on angoisse déjà, en pensant à la période d'adaptation, à la formation interne qui va générer un manque à gagner et une baisse de la productivité. Pourtant, ces difficultés pourraient être vues en amont lors d'une Évaluation des Compétences. Qu'elle se fasse avant ou après l'embauche, les entreprises ne connaissent pas forcément leurs salariés : Un CV n'est en fait rempli que de ce que appelle les hard skills : La formation professionnelle ou universitaire et l'expérience. Mais de plus en plus d'employeurs cherchent maintenant chez leurs collaborateurs leurs soft skills…
Hard skills, soft skills ? En quoi cela consiste, exactement ?
Si, comme nous venons de le voir, les hard skills correspondent à la formation initiale et l'expérience, les soft skills sont des compétences tout aussi importantes, mais qu'on ne peut pas mentionner sur un CV (ou qu'on ne penserait pas à mettre). Une personne supportant le travail sous pression, une personne ayant une personnalité de leader dans les épreuves, une intelligence fine des relations humaines, des capacités manuelles, une patience à toute épreuve, sont des soft skills – ou compétences douces – , qui, dans le domaine personnel et professionnel, gagnent à être valorisées pour trouver un équilibre au travail et répondre, quelquefois aux spécificités d'un poste… Des compétences à faire évaluer en fonction des besoins de l'entreprise pour un remodelage ou une recherche de salariés plus pointue et plus efficace…