Toulouse et ses alentours accueillent chaque année des milliers de nouveaux résidents, attirés par le dynamisme économique, la qualité de vie et la faible densité de population de la « Ville rose ».
Un marché au potentiel énorme !
L'immobilier toulousain demeure l'un des plus attractifs de France, malgré la crise qui affecte le pays et l'Europe depuis quelques années. Toulouse possède en effet plusieurs atouts à faire-valoir. Le chef-lieu de la Haute-Garonne jouit d'une position géographique privilégiée. La cité donne un accès direct à l'Espagne et aux massifs des Pyrénées. L'autoroute A61 du Sud-Ouest mène directement aux plages narbonnaises et à la Méditerranée, à moins d'une heure de route.
Outre sa localisation, Toulouse est réputée pour son architecture et ses maisons traditionnelles. La « ville rose » offre par ailleurs un environnement économique aussi dynamique que stable. Les secteurs de l'agroalimentaire, de l'électronique, de l'aéronautique, de la chimie et de la recherche y sont bien représentés. Ces facteurs combinés font de Toulouse le pôle immobilier attractif de la région Midi-Pyrénées. Les autorités sont bien conscientes de cette opportunité : d'ici 2030, elles prévoient de construire entre 7000 et 8000 logements par an pour satisfaire la demande. L'investissement locatif à Toulouse et l'immobilier en général est promis à un bel avenir.
Toulouse devrait mieux résister à la crise
La réalité du marché immobilier toulousain ne correspond pas vraiment aux attentes des promoteurs de Toulouse. Le prix moyen du mètre carré suit une tendance baissière depuis 2011, selon les estimations des courtiers. Seul problème, le marché est déserté par les acheteurs, en particulier les primo-accédants. Les ventes dans le neuf ont chuté en 2012, comme dans le reste de l'Hexagone. Les évaluations parlent d'une régression à deux chiffres. Même si le programme immobilier neuf de Toulouse est très prometteur, la ville devrait encore pâtir de l'enlisement du marché ces prochains mois. Les prix doivent néanmoins rester stables.
L'immobilier ancien toulousain se trouve dans la même situation, affecté entre autres par la disparition des dispositifs d'incitation à l'achat et les nouvelles contraintes énergétiques. Les transactions ont nettement reculé en 2012 et l'exercice 2013 ne promet aucune amélioration. Les promoteurs préfèrent retenir une seule information, l'immobilier toulousain demeure accessible. Le mètre carré, toute catégorie confondue, se vend autour de 2 669 euros au 1er janvier 2013, dont 2 671 euros pour les appartements et 2 659 euros pour les maisons.