Les raisons de vous rendre dans le salon automobile de Montréal ou de Québec semblent évidentes: vous aimez les belles voitures, et vous voulez être au courant des nouveautés. Mais ces événements peuvent vous apporter beaucoup plus. Lisez pour savoir comment rentabiliser votre visite au maximum.
1. Le réseautage
Avec plus de 180 000 visiteurs cette année au salon de Montréal, et 65 000 personnes attendues au salon de Québec, ces événements sont une manne de contacts potentiels. Concessionnaires, assureurs, vendeurs, chefs d’entreprises, garagistes, corporations… Autant de personnes qui peuvent vous renseigner sur le métier de vos rêves, ou même qui ont des besoins de recrutement. Alors un conseil : préparez quelques CV / cartes de visite avant de vous rendre au salon!
Différents moyens permettent d’approcher toutes ces personnes :
– Faites le tour des kiosques.
– Participez aux événements et activités proposés par les salons – et dans la file d’attente, pourquoi ne pas entamer une conversation avec ceux qui vous entourent ?
– Renseignez-vous pour savoir si le salon propose des activités de recherche d’emploi – c’est le cas du salon de Québec, qui présente une zone Carrière des métiers de l’automobile.
2. Les autres secteurs de l’industrie
Ce qui nous attire dans ces salons, ce sont surtout les belles voitures, les primeurs, les nouveautés, les expositions de véhicules historiques, etc. C’est beau, ça brille, c’est nouveau. Mais l’industrie automobile ne se réduit pas à la construction de voitures, surtout au Québec. La province compte 600 entreprises de fournisseurs de pièces. Et cette activité comporte tout autant d’innovations technologiques que la construction de voitures. Même si vous n’êtes pas commis aux pièces, ne négligez pas ces exposants lorsqu’ils sont présents. Quel que soit votre métier, le savoir et la curiosité font la différence.
3. Les petits plus
Renseignez-vous sur toutes les activités des salons. Outre des opportunités de réseautage, elles peuvent vous apporter des connaissances ou représenter des entrainements pratiques. Un exemple : le kiosque de la Sûreté du Québec au Salon de l’auto de Montréal en janvier dernier.
La SQ exposait une Camaro qui avait subi un accident réel. Cela était un excellent exercice pour futur estimateur encore en école de mécanique automobile, d’autant que c’était l’occasion de discuter avec des professionnels. L’objectif était de montrer la reconstitution de l’accident pour l’autopsier, et sensibiliser sur les causes. Cette activité montrait également que l’état d’usure et le manque d’entretien du véhicule était en cause. Une occasion d’échanger sur les responsabilités des ateliers de mécanique automobile.
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