Avoir un appartement à Lyon
Lyon, capitale des Gaules est, ma foi, une belle ville. Il y fait bon vivre et bon y habiter. En effet après plusieurs années en tant que résidant lyonnais j’ai décidé d’acquérir un appartement. Si tenté que ma famille m’en lègue un autre en héritage, je suis à deux doigts de devenir gestionnaire immobilier !
Un peu perdu dans cette jungle de requins malfamés, je ressens alors rapidement souffler le vent froid de l’arnaque commerciale qui se profile face à une multitude de possibilités : gestion immobilière, vente, achat, viager, location, rénovation, estimation, régie, agence immobilière, locataire, dossier, assurance : suicide mental !
N’étant pas un gestionnaire dans l’âme, je me suis vite rendu compte de la multitude foisonnante de lois et de procédures changeantes et incessantes qui composent le milieu immobilier. N’étant pas non plus Lyonnais d’origine je ne connais pas d'autant plus le fameux ‘pote-franc-maçon-salvateur’, qui aurait pu m’aiguiller, voir se charger de mes biens immobiliers. Après enquête dans la presse spécialisée, sur 6 millions de logements détenus par des propriétaires privés, seul 30% environ sont gérés par des agents immobiliers. Sous le terme de ‘mandat de gestion'.
“Bienvenu au pays de Candy”
Deux types de gérants : les régies et les agences immobilières qui sont des professionnels de l’administration de bien. Le problème évident est le prix. En effet si beaucoup de propriétaires privés ne passent pas par leurs services c’est simplement pour ne pas payer de frais de gestion. Alors deux questions me viennent à l’esprit : quels services rendent-ils ? Et combien ça coûte ?
Et bien, ils se rémunèrent sur le montant annuel des encaissements (loyer et charge). Leurs honoraires variant habituellement de 8 à 10%. En échange de quoi ces gestionnaires s’occupent de la tenue des quittances de loyer, de la révision du loyer et des charges locatives, ils gèrent également les devis des travaux nécessaires à la gestion du bien. Parfois même ils fournissent les déclarations fiscales au bailleur, ce qui est particulièrement pratique. Enfin pour trouver le locataire stable et tant aimé qui paie régulièrement son loyer, là aussi ces mandataires de gestion locative peuvent intervenir moyennant un coût supplémentaire correspondant souvent à un mois de loyer. Donc en effet, tout ceci à un coût et peut vite ralentir votre retour sur investissement. Cependant c’est aussi un gage de tranquillité évident, nous qui adorons tous la paperasse…
Où est le sauveur ?
Face à une liste conséquente de prix et de prestataires, le choix n’est pas évident. Un nouveau type de mandataire fait son apparition affichant des prix nettement plus bas : 5% voire moins. J’ai donc testé leurs services. Souvent la qualité n’est pas au rendez-vous. Et un beau matin du mois de mai : j’ai découvert une agence réellement atypique de par leur performance et leur savoir-faire. De plus je privilégie désormais une structure de taille humaine voir familiale, beaucoup plus réactive et sans serveur vocal qui vous met en attente d'un futur bip final, sorte de tracé plat terminal de la confiance et de l'écoute commercial.
La bonne surprise est que cette agence offre tout simplement les honoraires de gestion la première année ! Ce qui est tout bonnement exceptionnel et permet de tester leurs services gratuitement. Autant dire que c’est eux qui se mouillent !
Alors enfin satisfait qu’un professionnel gère mes biens, j’ai trouvé un partenaire sûr et en plus ils sont réellement sympas. La gestion immobilière ça peut aussi être ça, à ma grande satisfaction. J’ai délégué donc mes deux appartements à ce gestionnaire de bien, et je n’ai plus qu’à encaisser les loyers sans me préoccuper de quoique ce soit. La confiance n’est finalement pas une question de prix !
Conseil
Un conseil final, si vous trouvez une agence immobilière qui vous offre ses services pour que vous les testiez gratuitement, soyez sûrs de leur engagement qualité et qu’ils ont confiance en leur travail. Car ceux-ci tablent sur le fait que vous poursuiviez votre gestion chez-eux l’année suivante.