Il est un phénomène de mode qui perdure depuis maintenant quelques années et pour lequel l'on se laisse prendre au jeu pour peu que l'on aime un minimum danser. Je veux bien évidement parler de la salsamania, qui se répand dans toutes nos grandes villes comme les plus petites communes de France.
Saviez-vous que l'on distingue même deux types de salsa différents, à savoir la salsa portoricaine, et la salsa cubaine? La première tient sa particularité à sa façon de la pratiquer dans la grâce et l'aisance, ou la posture se veut droite et dans laquelle l'élégance est prédominante. Tandis que la seconde, bien que très agréable à regarder également et toute aussi technique paraît quant à elle bien plus festive. Autre particularité, la salsa portoricaine se danse en ligne alors que la salsa cubaine, avec ses multiples passes, a tendance à tourner presque constamment.
Un professeur qui propose ses cours de salsa dans le 77 nous explique que la salsa cubaine tire beaucoup de son influence dans les danses africaines, mais aussi dans la rumba et le “son”. Ainsi cela se vérifie régulièrement que les très bons danseurs de salsa cubaine, dès lors qu'ils dansent en couple, jouent à se mettre volontairement en valeur face à leur partenaire.
Toute la richesse de cette danse réside aussi dans le fait qu'elle se décline de plusieurs façons ce qui permet de danser en ronde (rueda de casino), sorte de chorégraphie improvisée, ou encore à des rythmes différents en y intégrant du chacha, du mambo. Ainsi vous l'aurez compris la salsa est un bien un mélange de saveurs qui lui permet de se re-inventer presque continuellement car elle eu tiré aussi quelques influences du jazz et de la funky musique dans les années 70 et 80. C'est probablement ce qui lui offre ce coté très accessible à tel point que toutes les générations s'y retrouvent. Certains se découvrent dans la salsa une nouvelle passion et décident peu à peu d'y consacrer de plus en plus de leurs loisirs jusqu'à devenir professeur de salsa eu-même. C'est aussi la raison qui explique que tant de cours et soirées salsa fleurissent un peu partout dans nos villes et villages car la communauté de salséros se veut grandissante. Et cela contribue à renouveller le profil de nos festivités, tant la bonne humeur s'y respire et se transmet avec beaucoup de facilité. Ajoutons à cela que la consommation d'alcool n'y est pas non plus tant répandu mais que c'est surtout l'esprit et la fièvre latino qui favorise l'ivresse dans la pratique de la danse en partageant l'envie commune de se faire plaisirs.
Il est fort à parier que les soirées à ambiances tropicales et “caliente” ont encore de beaux jours devant elles avec les arrivées récentes de ces toutes nouvelles danse que sont la bachata, le merengue, ou même la kizomba.