On dit communément que le mal de dos est le mal du siècle ; cette assertion plutôt sinistre prend tout son sens lorsque l'on connaît l'histoire de Michel S., un ouvrier qui travaillait dans la construction et a dû quitter ses fonctions à cause de son mal au dos.
Tout commence pourtant bien pour Michel : il décroche un premier contrat dans une entreprise à l'âge de 18 ans, et pendant 20 ans rien ne va l'empêcher de porter de lourdes charges et d'aider ses collègues de chantier. Il apprécie son travail et s'épanouit dans ces tâches physiques que d'autres peinent à exécuter. Pourtant, à l'aube de ses 40 ans, Michel commence à ressentir une légère pointe de douleur dans le bas du dos ; au début, il ne s'en inquiète pas vraiment, imaginant, comme il n'a jamais eu de problème, que “ça va passer.”
Mais ça ne passe pas, et la douleur, sans devenir encore insurmontable, va croissante… Michel décide alors d'aller consulter son médecin de famille. Face à son cas, celui-ci lui conseille quelques jours de repos et lui prescrit une visite chez un rhumatologue. Après examen, le rhumatologue est sceptique sur la douleur que ressent Michel, et n'arrive pas à établir clairement de quel problème il souffre. Faute de mieux, il renouvelle les conseils du médecin de famille en indiquant une période de repos de deux semaines et la prise d'antalgiques pour soulager la douleur.
Cette période sans effort est bénéfique pour Michel : pour un temps, les antalgiques font disparaître son mal et, après ses deux semaines de repos, c'est ragaillardi qu'il repart vers son travail. Hélas, dès son premier effort, la douleur se refait sentir, plus présente que jamais, l'empêchant d'accomplir les gestes nécessaires à la réalisation de sa tâche. S'ensuit une nouvelle consultation chez le rhumatologue qui, impuissant, conseille à Michel un repos plus long et lui indique le nom de certains spécialistes, plus compétents que lui pour établir un diagnostic.
Malheureusement, après plusieurs consultations médicales, Michel est obligé de se résoudre à la triste réalité : les spécialistes ne parviennent pas à déterminer de quel mal il souffre… Résigné, il doit quitter son travail et compter sur l'assistance pour vivre, la douleur devenue trop forte lui interdisant tout effort. Seuls les antalgiques parviennent à limiter son mal de dos et c'est assis qu'il passe ses journées, nostalgique de l'ambiance de son travail.
L'histoire de Michel est celle de beaucoup de Français, obligés d'arrêter de travailler à cause d'un mal au dos. Ces gens sont-ils condamnés à vivre de l'assistance ? Sans donner de faux espoirs, il est possible de passer en revue certaines solutions pouvant faire disparaître les douleurs au dos, ou au moins les soulager significativement.
La médecine douce peut ainsi se révéler précieuse en cas d'échec de la médecine conventionnelle. Bien sûr, elle s'oriente davantage vers la prévention du mal de dos que vers sa réelle prise en charge ; pourtant, pratiquée par des spécialistes, elle peut contribuer à soulager les douleurs. Ainsi, un kinésithérapeute, en appliquant la méthode Mezières, pourrait réussir là où les rhumatologues ont échoué : cette méthode considère que le corps est un tout et que le mal ne provient pas nécessairement de l'endroit où il se manifeste. Une vision globale qui peut parfois donner davantage de résultats que la consultation d'un spécialiste du dos, qui va être focalisé sur son domaine d'expertise.
Autre forme de médecine douce, l'acupuncture, qui consiste à piquer avec de petites aiguilles des zones du corps bien définies dans le but de soulager ou prévenir des douleurs, serait efficace pour un mal au dos chronique. Là encore, il convient de consulter un acupuncteur confirmé, car les petites aiguilles peuvent devenir nocives si elles ne sont pas mises aux bons endroits.
Les massages thérapeutiques peuvent aussi jouer un rôle dans l'apaisement des douleurs au dos. Des études ont ainsi montré qu'ils seraient plus efficaces que les médicaments pour faire disparaître ou apaiser les maux de dos chroniques. Il s'agit en tous cas d'un bon complément à un traitement médical traditionnel, particulièrement pour les douleurs aux lombaires.
Enfin, l'opération chirurgicale demeure bien sûr une solution lorsque le traitement ne suffit plus, à condition toutefois de connaître précisément l'origine du mal : sciatique, hernie discale, lombalgie, etc.
Michel aurait peut-être trouve de l'info pour l'aider sur le site suivant : mal de dos