Une étude novatrice dans le domaine de la génétique a révélé, que certains chevaux ne sont pas en mesure de courir le trot ou tenir le rythme, quel que soit leur formation, tandis que pour d'autres le trot est un jeu d'enfant.
Cette découverte pourrait avoir de lourdes conséquences pour une industrie qui dépense d'énormes sommes dans l'entraînement des chevaux de temps et de ressources pour les courses attelées. En identifiant le gène, dans un cheval à la naissance ou avant de l'acheter les formateurs sauront s'ils peuvent s'attendre à des résultats sur le circuit hippique. Le chercheur principal de Suède Leif Andersson professeur de génomique fonctionnelle, a révélé dans une interview ce que les chercheurs ont commencé à percevoir dans leur enquête avec des chevaux islandais en Janvier 2011. Connus pour leur démarche, considéré comme un Tölt en Suède, il a été noté que certains pourraient tenir le rythme et d'autres non. Les scientifiques voulaient déterminer pourquoi tel était le cas. Leur recherche a abouti à un gène unique qui a divisé les chevaux de la même race. Ceci étant établi, ils ont testé d'autres races pour le gène, y compris l'Amérique du Sud et ils ont trouvé le même résultat.
Les chercheurs ont ensuite testé des trotteurs en Suède et ont constaté la présence du gène qui inhibe un cheval de transition du trot au galop à grande vitesse.
Ensuite, un essai sur le terrain a été mené sur 61 chevaux suédois, formés par Daniel Reden. Parmi les chevaux, il y avait quelques-uns qui étaient incapables de garder leur trot, malgré les entraînements intensifs. L'identité et le nombre de ces chevaux ont été retenus par les scientifiques. Après l'exécution des tests ADN sur des échantillons de chevaux, les scientifiques ont identifié correctement les deux chevaux qui n'étaient pas en mesure d'y arriver.
Les essais sur des pur-sang aux États-Unis a révélé que les 57 testés présentaient cette mutation génétique appropriée, qui est considérée comme une preuve de succès de reproduction dans 300 ans d'histoire de ce sport. Les chercheurs ont également découvert que jusqu'à 95% des chevaux suédois testés possédaient le bon gène, alors que près de la moitié des trotteurs en Suède importés de France ne l'ont pas, ce qui explique la réputation de ces chevaux qui ont brisé leur démarche. Andersson a noté que certains élevages de trotteurs français mis en échange avec des trotteurs Américains serait un excellent croisement.