Le conseiller technique
Premier à accueillir le client au garage, l’aviseur technique commence par bien écouter celui-ci décrire le problème qu’il éprouve avec son véhicule. Il pose ensuite une série de questions qui lui permet de mieux cerner le problème mécanique. Plus les « symptômes » seront décrits de façon précise, plus le diagnostic sera facile à poser par la suite.
« Nous ne posons pas de diagnostic au comptoir. Notre rôle consiste surtout à recueillir toute l'information dont le technicien aura besoin pour poser son diagnostic », précise I. White, aviseur technique à Belliveau Motors, N-É.
Comme il l’a appris à l’école de mécanique automobile, Ian estime les coûts, planifie et organise le travail à faire en plus d’assurer un service à la clientèle de qualité. C’est qu’il doit souvent composer avec des conducteurs pressés, exigeants ou découragés, en raison de quoi il doit se montrer diplomate et avoir certaines aptitudes en communication. Face à des clients pas toujours satisfaits du bilan émis, Ian est capable d’employer un langage technique, mais aussi d'expliquer les problèmes du véhicule en termes courants.
En plus de faire affaire avec une quinzaine de clients par jour, Ian répond aux questions des techniciens, du directeur des pièces, des préposés à la cueillette et à la livraison des véhicules, de l'autre aviseur technique, du propriétaire-concessionnaire etc. « Il faut composer avec les différentes personnalités toute la journée, et c'est toujours un défi. »
En bref, celui qui a suivi son cours d’aviseur technique ne répare pas, mais doit évaluer l’état de santé d’un véhicule avec une batterie de tests. Il opère donc le contrôle de qualité et veille à l’entretien de l’automobile en sensibilisant les conducteurs à la sécurité routière. En fin de journée, c’est l’aviseur qui s’assure que tout le boulot à abattre ce jour-là a été fait et que rien n’a été oublié.
L’estimation en dommages automobile
Le nombre de collisions est d’autant plus important que le parc automobile ne cesse d’augmenter. À l’échelle du Québec, celui-ci augmente à raison de 90 000 véhicules par an depuis 2000! Les estimateurs en dommages automobiles peuvent donc compter sur une stabilité d’emploi certaine.
Fin connaisseur en matière de carrosserie, R.Kelman a décroché un poste d’évaluation des dommages accidentels au véhicule dans l’atelier Don Hackett Collision, Belleville, Ontario. « Ma première tâche en arrivant au bureau, c’est de m’assurer qu’il y ait assez de travail pour tenir les techniciens occupés ». Rob saisit ensuite les estimations préparées à la main et les photos des inspections visuelles. Il utilise aussi un logiciel pour commander les pièces voulues, traiter les factures et vérifier les bons de travail pour l'atelier. À la fin de la journée, l’estimateur en dommages automobiles a négocié avec les experts en assurances, a acheté des pièces auprès de fournisseurs et rédigé des estimations et des bons de travail pour les clients. Il a aussi préparé de la documentation pour satisfaire les requérants, le gestionnaire des affaires commerciales et les comptables.
N’hésitez pas à contacter l’École de l’automobile dès aujourd’hui pour plus de détails sur l’école de mécanique automobile.