Lionel Chardine est un peintre français diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris qui mixe habilement passé et futur.
Ses scènes de genre sont ancrées dans le monde contemporain mais font écho à ce qui a déjà eu lieu – par le biais de références explicites à la peinture ou à la littérature classique – comme elles font écho à ce qui pourrait un jour avoir lieu – par le biais de références à la science-fiction.
Ce qui a déjà eu lieu
Lionel Chardine reprend des compositions, des thèmes et des chefs d’œuvre de l’histoire de l’art pour les ancrer dans sa réalité. Les Ménines, par exemple, bien loin d’être le portrait de la famille royale au cœur de la cour, est ainsi le portrait de sa propre famille déguisée au fond d’un garage. Une façon de présenter un portait très contemporain mais aussi de mettre l’accent, via les déguisements, sur le jeu des apparences qui lui tient à cœur et qui reste pour lui un sujet d’actualité (un thème que l’on retrouve également présent dans la peinture de L’Homme qui rit, hommage à l’œuvre de Victor Hugo).
Ce qui pourrait un jour avoir lieu
Très influencé par la science-fiction, Lionel Chardine aime également travailler sur le thème de l’avenir, des robots, des machines, des mutations, de la transhumanité. L’avenir c’est d’abord le temps qui passe, la peur de la vieillesse (La menace), et l’avenir c’est aussi ce que vont ou non apporter les technologies du futur. Que va devenir l’homme ? Un homme avec à son service des androïdes, ou au service des androïdes ? (La robotrique). Un homme qui petit à petit mute et devient plus rationnel, moins sensible, sans limites ? (Mon âme). L’homme d’aujourd’hui, avec les technologies de demain, sera-t-il encore pourvu d’humanité?
Pour découvrir ces scènes de genre particulières, mais également le reste du travail de Lionel Chardine (du classique : paysages, portraits, mais aussi un travail très intéressant sur les déformations), rendez-vous sur son nouveau site internet : http://lionel-chardine.fr/