De nos jours, le bien-être et la relaxation sont en relation directe avec la douce lumière des bougies neutres ou parfumées et les produits senteurs tels que les encens, les diffuseurs de parfums, les huiles essentielles…
Le monde de la déco doit compter sur les bougies et les senteurs pour parfaire les décorations d’intérieurs en y apportant la touche finale. De plus en plus de personnes attachent une grande importance à la personnalisation de chaque pièce de la maison pour créer des ambiances visuelles et olfactives.
Les odeurs sont une partie de nos souvenirs, qui ne s’est pas dit « tient, cela me rappelle, mon enfance » en respirant des effluves de parfums ou en croquant un carré de chocolat. Les encens par exemple, tiennent une part importante dans le processus de la relaxation et sont élaborés pour nous permettre de nous relaxer et de raviver les souvenirs enfouis dans la mémoire.
De nos jours, il est possible de développer des senteurs à l’infini et de faire appel à nos souvenirs pour les sublimer. Des notes florales, sucrées voire aphrodisiaques nous accompagnent dans notre quotidien pour nous faire vivre des moments de plaisir raffinés.
Pour la confection des bougies et des parfums solides, j’utilise une cire végétale 100% naturelle et des mèches coton qui donnent une qualité de flamme scintillante et lumineuse et une restitution des senteurs optimale. La durée de combustion est de 35% supérieure à la paraffine. Les bougies sont parfumées avec des senteurs développées spécialement pour mes créations, mais aussi avec des huiles essentielles BIO et des parfums de Grasse, capitale mondiale du parfum.
La bougie est un objet servant en général à éclairer, composé d'un corps gras et d’une mèche enflammée. Elle a été inventée au milieu du XIXe siècle.Son « ancêtre » est la chandelle qui remonte au moins au début du IIIe millénaire av. J.-C.En 1783, le chimiste suédois Carl Scheele (1742-1786) avait,dans le cadre de ses recherches sur le savon, fait bouillir de l'huile d'olive avec de l'oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré qu'il avait appelée Ölsüss et que l'on connaît maintenant sous le nom de glycérine. En 1823, le chimiste français Michel-Eugène Chevreul (1786-1889), poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les corps gras qui se combinent avec l'alcali pour former le savon, mais qu'ils sont d'abord décomposés en acides gras et en glycérine (ou glycérol).
Chevreul est ainsi à l'origine de la théorie de la saponification. Ces deux éléments seront à la base d'une industrialisation massive de la bougie et du savon. Désormais, savonniers et ciriers appartiennent à la même corporation, dont Nantes devient la capitale. Aujourd'hui encore, 80 % de la production française de bougies provient de la région nantaise.
Rachel Herbet