Le monoroue est un véhicule urbain. Il n’est encore utilisé que dans quelques pays. Il présente une alternative à la bicyclette et autre véhicule. Il carbure à l’électricité comme les téléphones portables. Voici les caractéristiques de l’engin.
Rivalise-t-il vraiment avec le vélo ?
Rivalise-t-il vraiment avec le vélo ?Oui et non ! Le monocycle électrique n’a qu’une roue. Il a donc ses adeptes. Certaines personnes ne s’y habitueront jamais. Ce véhicule rivalise avec le vélo pour différentes raisons :
-il se transporte partout : escalier, bureau, piscine, centre commercial… On le porte comme un sac ou comme un sac à dos.
-il est léger : certains pèsent 12kg.
-Il ne dépense pas d’énergie humaine. Sa batterie assure tout le fonctionnement nécessaire.
-il n’est pas encombrant sur route. Le monocycle se place entre les jambes. Son utilisateur sera dans la même position qu’un piéton.
-il est facile à entretenir. Ce véhicule ne possède qu’une roue et donc une coque.
Cependant, la bicyclette est unique en son genre. Elle a ses fans qui ne trouvent pas de points communs avec le monocycle. Il ne rivalise donc pas avec le vélo pour ces raisons :
-il n’a pas de guidon. C’est le charme de la bicyclette. Les cyclistes ne se sentiront pas à l’aise les mains dans les poches.
-il n’a pas de pédales à chaine. Encore une autre caractéristique de la bicyclette. C’est le fait de pédaler qui fait que c’est une bicyclette.
-il n’a pas de cadre. Il se rapproche plus au monocycle qu’à la bicyclette.
-il n’a qu’une roue. Les cyclistes verront d’un mauvais œil un véhicule sans selle, sans cadre, ni guidon et encore moins à une seule roue.
Le gyroscope maintient l’équilibre
Le monoroue gyroscopique porte bien son nom. Il n’a qu’une roue et utilise le système à gyroscope. L’inertie est le principal atout du gyroscope. Par exemple, la toupie reste debout tant qu’elle tourne. Mais contrairement à cela, le monoroue utilise une toute petite vitesse. Ces engins roulent jusqu’à une trentaine de kilomètres par heure. Cela dépend des modèles. Tous les modèles peuvent donc rouler entre 2 à 10km/h. C’est ce système gyroscopique qui maintient l’équilibre de son utilisateur. L’équilibre n’est pas le seul atout du gyroscope. Il travaille en étroite collaboration avec le processeur. Car oui, si le processeur meurt, il n’y aura pas d’équilibre non plus.
Le processeur analyse les données
Le processeur est le cœur d’un monoroue gyroscopique. Il analyse toutes les données. Il les transmet ensuite à l’ensemble de la machine. Le gyroscope transmet les commandes d’être en équilibre quand la roue tourne. Les pédales (pose-pieds) transmettent les commandes du corps. Quand il s’incline en avant, le processeur dit d’accélérer. Quand il s’incline en arrière, il dit de freiner. Quand il s’incline sur le côté, il dit de tourner. Il travaille comme tous les microprocesseurs électroniques. Sans cet élément, le monoroue ne marchera pas.
Les pédales et leur double utilisation
Ce sont les deux « oreilles » du monocycle électrique. C’est là que se posent les pieds pour monter sur la machine. Elles sont rétractables selon les modèles. Elles sont assez longues pour toutes les pointures. On l’utilise donc comme plateforme. Ce n’est pas sa seule utilité. La pédale est la manette du monoroue. Grâce à elles, le conducteur n’utilise que les pieds ou plus concrètement le poids de son corps. Une caractéristique propre aux véhicules électriques avec gyroscope.
Des batteries rechargeables
Le monoroue utilise une ou des batteries. Elles sont rechargeables comme les voitures électriques. Leur durée dépend de la puissance de celle-ci. De même que la distance parcourue pour une charge. Le temps de chargement varie entre 1 h et 3 h avec plus de 1000 cycles de recharge.