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Bilan social : quelle importance en entreprise ?

Le bilan social est un outil contributif au dialogue social interne. C’est un état des lieux de la situation du personnel dans une collectivité. Il apporte une vue d’ensemble de la situation du personnel dans une collectivité. Il permet également de repérer les problèmes et dysfonctionnements pour y remédier et anticiper une politique de gestion des ressources humaines. Obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés depuis les années 1977, il doit être établi tous les ans. Par la variété des données et la richesse des informations qu’il offre, il permet aux managers de repérer les incohérences, les lacunes et les incompétences de son entreprise. Il est à la fois un outil de management, d’information, de planification et de concertation.

Le contenu d’un bilan social

Il est important de savoir monter son bilan social annuel. Pour cela il faut maitriser les principaux indicateurs concernant les agents des collectivités. Ces indicateurs sont de plusieurs ordres.

– Les emplois et les effectifs : Les emplois permanents, tous les détails sur les emplois, les emplois à plein temps et les évolutions de chaque catégorie d’emploi de l’entreprise rentrent dans le premier groupe. Les effectifs sont constitués du personnel permanent, des autres personnels, des effectifs par filière, des âges et ancienneté dans la collectivité, du taux d’encadrement…

– Les flux, les recrutements et les handicapés : la maitrise des flux d’entrée et de sortie de l’entreprise, des projections de départ en retraite et des taux de remplacement d’une part, et d’autre part la mobilité interne et externe, le mode de promotion et d’avancement en cours dans la structure. Le nombre d’handicapés présents dans l’entreprise ainsi que les postes qu’ils occupent doivent aussi figurer sur le bilan social d’une entreprise.

– Le temps de travail, les rémunérations et la masse salariale sont les éléments qui rentrent dans le troisième grand groupe. Le nombre de jours de travail et effectivement travaillé au cours d’une année, le taux d’absence et de maladie font partie du temps de travail. La rémunération par moyenne et par prime dans la rémunération. La masse salariale brute, l’évolution comparée des dépenses de personnel, les dépenses de fonctionnement, les coûts financiers des accidents rentrent dans la masse salariale.

– Les conditions d’hygiène et de travail, les formations et les relations professionnelles rentrent dans le dernier grand groupe. Entre l’organisation du temps de travail et la surveillance médicale du personnel, il faudra ajouter le niveau de qualification, les organismes dispensateurs des formations, le taux de présence en formation, le plan de formation d’une part, et les organes paritaires, les conflits sociaux et les avantages d’autre part. Tout ces paramètres doivent être consignés dans une base de données.

Il faut à affiner l’analyse de ce document en le déclinant par directions et par services pour une lisibilité plus avenante.

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