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Comment fonctionne Facebook ?

La quantité d’informations affichée sur un réseau social à un moment donné défie l’imagination. À la fin 2009, il était déjà estimé que Facebook gérait 25 téra-octets de données par jour (25 000 giga-octets) répartis en 30 000 serveurs ! À cette époque, ce réseau ne comptait que 300 millions d’utilisateurs et ce nombre a doublé depuis. Mais comment cela fonctionne-t-il au juste ?

Au cœur de Facebook comme d’autres réseaux sociaux se trouve le social graph, ou la carte sociale. Dixit Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook : « Le social graph est l’ensemble des relations de toutes les personnes dans le monde. Il n’y en a qu’un seul et il comprend tout le monde. Personne ne le possède. Ce que nous essayons de faire c’est de le modeler, le modéliser, de refléter le monde réel sous la forme d’une carte »

De façon plus explicite, de quoi s’agit-il ? Des personnes avec leurs connexions, leurs affinités. Colonne vertébrale de Facebook, le social graph se compose de deux éléments essentiels : des objets et des liens.

La notion d’objet n’est pas propre au seul Facebook. Elle désigne n’importe quel élement d’un site Web et ici d’un réseau social : les gens, leurs photos, leurs vidéos, les groupes auxquels ils appartiennent, les messages qu’ils ‘postent’, etc. De même, sur Facebook, votre page de profil est un objet.

Les liens constituent ce qui unit un utilisateur à un autre : à titre d’exemple, le fait qu’une personne soit définie comme ami crée un lien.

L’autre facteur important de Facebook est une série de règles et de spécifications que le logiciel du réseau social fonctionne pour transmettre et partager l’information. En essence, ces règles édictent la structure de la toile sociale autour d’un utilisateur. Un exemple : qui a le droit de regarder les photos de vacances ? Tout le monde ? Tous les amis ? Un cercle restreint de personnes ?

Résumons-nous : toutes les informations sur une page Facebook – photos, événements, nouvelles, commentaires ou liens – sont classées comme objets, et contribuent, avec les liens (tels que les utilisateurs déclarés comme amis), à créer ce que Facebook désigne comme le social graph. Les types de connexions à des objets – vidéos, chansons, fils d’actualités – sont tous liés par dès règles qui définissent ‘votre’ Facebook.

Là où le système Facebook est vraiment intelligent, c’est dans son utilisation d’une formule de classement appelée EdgeRank, un algorithme qui évalue les interactions entre les divers objets et les classe en conséquence.

Ainsi, par exemple, si un événement est posté sur votre fil d’actualité Facebook (appelé le ‘mur’) et qu’un utilisateur interagit avec cet objet (-dire clique sur son lien en laissant un commentaire ou un ‘j’aime’, ‘je n’aime pas’), il crée un ‘Edge’ ou fil.

Chaque fil/interaction se définit selon trois composants vitaux à l’algorithme de Facebook : affinité, importance et temps. L’affinité est dictée par la fréquence de l’interaction entre deux objets, caractérisée par deux amis proches qui laissent des commentaires quotidiens sur le mur de l’autre. L’importance se réfère au degré d’interaction, les commentaires et les messages directs. Enfin une interaction perd de sa valeur au fil du temps : un commentaire vieux de trois mois sera moins signifiant qu’un autre posté la veille.

Un facteur est alors appliqué à ces trois composants pour établir l’EdgeRank de cet objet, soit son importance pour une personne du social graph.

Forts d’une telle analyse, Facebook ainsi que d’autres sites sociaux tels que Twitter, YouTube et Zynga utilisent un système qui optimise la vitesse d’accès aux informations – les données les plus souvent consultées sont stockées dans la mémoire du Mac ou PC de l’utilisateur.

 

Extrait du magazine Comment ça marche n°11

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