dmoz Le phénomène des cours de soutien à l'école primaire est-il normal ? - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

Le phénomène des cours de soutien à l’école primaire est-il normal ?

A l’heure où les nouvelles technologies de l’information et de la communication battent leur plein avec l’usage massif de l’informatique, on note une déferlante des jeunes vers la manipulation de ces nombreux canaux et l’on s’attendrait à ce que les jeunes soient mieux lotis intellectuellement que ceux des générations précédentes qui n’avaient pas toute cette batterie de moyens à leur disposition. C’est plutôt au contraire de cette situation auquel on a affaire. Les plus jeunes sont devenus moins intelligents, du coup on assiste à la recrudescence du phénomène des cours de soutien à l’école primaire. Certaines langues y voient une régression dans la performance du système scolaire contemporain. Est-il normal qu’on parle de cours de soutien au primaire ?

Une différence de QI chez les enfants

Tous les enfants n’ont pas les mêmes capacités de rétention, et il serait pour certains, mal venu de vouloir les mettre tous dans un même panier. Il est presque impossible d’avoir des cours personnalisés dans les écoles primaires, et le répétiteur vient mettre à niveau l’enfant à la maison. Lorsqu’on cherche à mesurer l’impact de l’internet dans le rendement scolaire de ces jeunes, on se rend compte rapidement que ces derniers ne s’intéressent qu’aux thématiques qui n’ont rien à voir avec leurs leçons. Ils sont plus motivés par des recherches des derniers jeux vidéo et autres.

Il ne faut donc pas s’étonner de savoir que le résultat scolaire pour eux ne subit aucune influence positive de leurs heures devant les sites web.

Les parents trop occupés au service

Dans les familles, les parents ont à peine le temps de jeter un coup d’œil sur les cahiers des enfants. Ils sont bousculés à tout moment par les exigences du boulot, et le répétiteur est donc leur remplaçant dans cette tâche. Le résultat est tout de même perceptible chez ceux des enfants qui s’adonnent à ces séances de cours, mais ce n’est malheureusement pas le cas chez tous. Les fainéants sont d’abord mécontents à la vue du répétiteur, et l’atmosphère de travail est sciemment rendue délétère par ces mioches qui font la tête dure au moment de suivre les cours. Dans les familles, on note une augmentation des dépenses liées à l’enseignement extra scolaire.

Il n’est donc plus étonnant qu’on aperçoive un élève de la SIL ou de toute autre classe intermédiaire avoir un répétiteur à la maison. Les parents à leur avait-ils besoin de tout cela ? Ce phénomène de cours de soutien pour élèves du primaire n’est-il pas la résultante des effets pervers de l’emploi des parents, dans cette société où l’appât du gain a pris de la distance sur les vraies valeurs qui fondent la vie familiale ?

Des efforts méritent certainement d’être faits par les parents sur lesquels pointe le principal doigt accusateur.

 

-