Les températures ont bien chutées, aussi bien pour l’air que pour l’eau de votre piscine. Sous peu, celle de l’eau va passer sous la barre des 12°C. Il vous faudra alors penser à réaliser l’hivernage de votre bassin.
Vous aurez le choix entre 2 types d’hivernage.
Enfin, ce choix sera souvent dicté par votre région de résidence. Voici donc un petit rappel pour bien passer cette étape importante dans la vie de votre piscine.
1/ L’hivernage, c’est quoi ?
L’hiver est une période plutôt délicate pour votre piscine. Vous ne pouvez pas l’utiliser et pourtant elle est mise à rude épreuve. Afin de la retrouver dans les meilleures conditions possibles au printemps prochain, votre piscine va nécessiter quelques préparations.
- D’une part, afin de la préserver des agressions de l’hiver. Il vous faudra prendre les mesures nécessaires pour protéger aussi bien votre bassin que votre groupe de filtration.
- D’autre part, il vous faudra prendre des mesures afin de préserver la qualité de votre eau de baignade. C’est tout de même plus agréable de retrouver une eau claire et saine lorsque vous ouvrirez à nouveau votre bassin.
Voyons maintenant les types d’hivernage dont je vous parlais en introduction.
2/ L’hivernage actif
C’est le plus simple à mettre en oeuvre. Vous allez continuer à faire fonctionner votre filtration, mais en baissant significativement les durées. En fait, tout l’entretien de votre bassin va être réduit pendant cette période. C’est un peu comme si vous ralentissiez le fonctionnement général de votre piscine. Ce type d’hivernage a bien des avantages.
Il permet :
- De préserver de manière sûre, la qualité de votre eau de baignade.
- De garder votre piscine visible. C’est tout de même plus agréable que de la cacher sous une bâche ou un volet.
- Une remise en service plus aisée et plus rapide.
Mais il comporte aussi des inconvénients :
- Vous profitez d’une piscine ouverte qui agrémente votre jardin, mais il faudra alors continuer à la nettoyer régulièrement.
- Vous devrez continuer à traiter l’eau.
- Vous devrez surveiller votre bassin, surtout en période de risque de gel. Dans ces moments-là, il faudra laisser tourner votre filtration en permanence pour éviter la formation de glace.
- Votre équipement tourne toute l’année. Sa durée de vie sera donc plus réduite, de par une usure plus rapide.
Au vu des contraintes, ce type d’hivernage est donc à réserver aux régions qui ne sont pas trop sujettes aux températures négatives. Mais tout le monde n’habite pas dans le sud de la France. Alors, si vous avez une piscine et qu’il fait bien froid chez vous en hiver, il faudra procéder à un hivernage passif.
3/ L’hivernage passif
Tout comme l’hivernage actif était simple à mettre en oeuvre, l’hivernage passif vous demandera un peu plus de travail, mais n’est pas compliqué pour autant. Grâce à une procédure en 6 étapes que vous trouverez ici, vous pourrez réaliser votre hivernage passif sans vous prendre la tête.
Vous profiterez alors des avantages suivants :
- Gel ou pas gel, votre piscine sera prête à affronter les conditions hivernales.
- Vous n’aurez plus à effectuer d’entretien jusqu’à la réouverture de votre bassin.
- L’hivernage passif vous permettra de régénérer une partie de votre eau de baignade.
Mais il y a aussi quelque inconvénients :
- Sa mise en oeuvre est un peu plus longue que pour un hivernage actif.
- Votre piscine restera fermée durant tout l’hiver. Vous ne pourrez donc pas profiter de cette touche esthétique qui agrémentait votre jardin.
- La remise en route au printemps prochain demandera aussi un peu plus de travail.
4/ Il vous reste maintenant à choisir
Enfin pas pour tous. En fonction de votre situation géographique, vous n’aurez peut-être pas le choix et vous devrez opter pour l’une ou l’autre des solutions. Dans tous les cas, si vous réalisez bien votre hivernage, vous aurez toutes les chances de retrouver une eau pure et claire à l’arrivée des beaux jours. Vous pourrez alors profiter rapidement de votre espace de baignade.