Certaines personnes se sentent appelées, très jeunes, à aider les autres et surprennent leur entourage par des comportements à caractère fusionnel avec tout ce qui les environne.
Cette sensibilité très particulière peut prendre des formes diverses comme la peur d’écraser une fleur en marchant ou écraser malencontreusement un insecte, le refus de manger de la viande, un ressenti physique face aux douleurs des autres. On remarque actuellement de plus en plus de personnes empathiques, qui sont en relation intime avec l’univers, la nature, les animaux et les humains, ne sentant pas de frontières entre leur monde et celui des autres. Cela les met parfois gravement en danger et leur différence est souvent sujet de moquerie.
Caractère empathique et don de voyance
Parmi ces personnes aux sensibilités extrêmes, certaines vont développer des perceptions extrasensorielles qui vont les mener au don de voyance. C’est souvent vers l’adolescence que se détermine ce talent particulier qui se manifeste, au début, par des phénomènes de télépathie, la sensation de pouvoir pénétrer les pensées des autres. Et, arrivé à ce stade, des songes prophétiques viennent parsemer la nuit des télépathes, qui rentrent à leur insu, en communication avec les plans subtils.
L’initiation des jeunes voyants est souvent précoce et nocturne. Pendant tout ce temps où s’éveille le don, la personnalité est très perturbée. On peut remarquer dans la maison des phénomènes de type poltergeist, des portes qui claquent, des murmures, la télévision qui s’allume toute seule, parfois même des apparitions. Les études sont souvent cahotiques car la sensibilité empêche d’avoir un relationnel normal avec les autres. Les amitiés sont passionnelles, les amours sont précoces.
La vocation de voyant
Certains sujets psy resteront dans un univers familial protégé ou fonderont très rapidement un foyer qui leur permettra de s’ancrer dans une vie normale, bien acceptée par la société.
D’autres laisseront s’éveiller totalement leur vocation de voyant et vont s’initier à la cartomancie, au symbolisme du tarot et prendront un chemin résolument hors du temps en apprenant à maîtriser leur don et à en extraire toutes les potentialités. Le chemin d’un médium est toujours long et difficile, parsemé d’embûches, à la peur de n’être pas comme les autres et au sentiment d’infériorité qui s’en dégage, la compensation peut inspirer quelques années plus tard un sentiment de supériorité qui peut faire décrocher vers la mégalomanie. En toute chose, le voyant a tendance à être excessif et il surveille en permanence son équilibre et sa spiritualité afin de garder des racines fortes et constructives. Il n’est pas rare qu’il travaille sur lui-même en parallèle à travers des pratiques comme le yoga ou le zazen qui lui apportent la sérénité nécessaire pour porter les problèmes des autres sans en subir la charge.