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L’avenir des formations dans le sport ?

L’avenir des formations dans le sport ?

STAPS, brevets d’état, diplômes fédéraux…moniteurs, éducateurs, prof, entraineurs, initiateurs…beaucoup de noms, beaucoup de similitudes mais peu de compréhension pour les jeunes dont la passion pourrait bien devenir un métier avec une formation de qualité et un diplôme à la clef!

La formation professionnelle en sport et animation en France, basée sur l’alternance, a évolué il y a quelques années transformant (quasiment) tous les Brevets d’Etat en Brevets Professionnels de la Jeunesse, de l’Education Populaire et des Sports. Méconnues ou mal connues par les jeunes et les acteurs locaux (missions locales, conseillers en insertion), ces formations détaillées par le tout neuf code du sport (2006) sont pourtant principalement axées sur des savoir-être et savoir- faire permettant à chacun de se professionnaliser et de valider, tout au cours de leurs parcours, de nouvelles compétences.
En effet, il n’est pas question dans la « formation pro » de contrôles ou partiels de fin d’année mais d’Unités Capitalisables regroupant des compétences telles que la méthodologie de projet, la communication ou plus concrètement l’encadrement d’un groupe en toute sécurité. Peu médiatisés, les BPJEPS sont pourtant de plus en plus reconnus et demandés par les employeurs du secteur sportif au détriment des stapsiens.
« Dommage donc », disent certains, que ces formations ne soient pas expliquées ou présentées aux élèves de terminales dont la priorité pourrait être celle de se former rapidement tout en découvrant la vie professionnelle .
Comment sont contrôlés et mis en place ces diplômes du ministère de la Jeunesse et des Sports ? Ce sont les DRJSCS qui habilitent les organismes de formation pour la mise en œuvre des BPJEPS avec parfois quelques variations de contenus en fonction des territoires.
C’est là que la question de « l’avenir des formations dans le Sport » prend tout son sens. C’est avant tout sur l’adaptation à la région mais aussi aux attentes des employeurs potentiels et aux nouvelles pratiques que doivent réfléchir les acteurs de la formation.
Aujourd’hui, nous pouvons constater un déséquilibre entre les besoins en compétences et prérogatives des futurs salariés et celles des diplômés. L’exemple le plus récent est celui de la pratique des cours collectifs en milieu aquatique (les « aqua zumba », aqua byke, aqua fitness…) dans les salles de fitness avec bassin : un diplômé dans les métiers de la forme (BPJEPSAGFF) ne pouvant pas encadrer ces disciplines tendance, sources de nouvelles adhésions en masse. La structure doit alors faire appel à un diplômé des métiers de la natation (BPJPES AAN ou à un BESAAN).

Notre point de vue est le suivant : il y a peut-être lieu de s’interroger sur un métier et des compétences nouvelles et transversales plutôt que sur un diplôme, d’autant plus qu’une réforme des BPJEPS n’est pas évoquée dans les dix années à venir. Les organismes de formations pourraient/ devraient ainsi jouer sur une évolution des diplômes existants afin de proposer des formations actualisées et suivant la « course » aux nouvelles pratiques en France.
Pourquoi ne pas mailler les différentes qualifications pour accroitre les prérogatives des futurs professionnels ? Il s’agirait par ailleurs d’assurer aux publics un encadrement de qualité et aux structures des prestations en toute légalité.
Là où le bât blesse c’est au niveau des organismes de formation eux mêmes qui ont des difficultés à travailler sur la transversalité ou n’ont tout simplement ni la personne ressource, ni le temps, pour se pencher sur ces questions d’ingénierie pédagogique.

Notre société Forma-Consult propose un accompagnement sur ce sujet de fond suite à ses diverses expériences dans différents organismes de formation.

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