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Communiquer en créant sa mascotte !

La mascotte, à l’instar du logotype, représente l’identité d’une entreprise ou d’une marque. Elle permet une forme de communication plus dynamique et plus ludique.
Son pouvoir de mémorisation est plus grand, car il tisse un lien affectif direct avec la cible. Nous nous rappelons tous de certains produits, non par le graphisme du logo ou le packaging, mais grâce à sa mascotte (Bibendum, Pépito, Prosper l’ours, Minidou…) La plupart d’entre nous, ont également grandi avec elle et suivi d’un œil bienveillant son évolution…

La création d’une mascotte se réfléchit mûrement, il n’est pas question de griffonner quelques lignes et de dire : « Voilà, cool, c’est fini ! » Il faut d’abord se poser et répondre à un tas de bonnes questions.
Quel message je veux véhiculer ? Quel sera son cœur de cible ? À quoi va-t-il me servir ? Comment va-t-il évoluer ? Quel sera son univers ?
La mascotte ne doit pas être passe-partout, de cette manière elle perd tout intérêt. Elle doit être unique, reconnaissable et représentative de l’enseigne.

La mascotte un allié puissant bientôt de retour !
Pour ma part, je pense que l’âge d’or de la mascotte, se situe entre 1970 et fin 1980 : la mascotte était partout, en porte-clés, PLV, dans les spots publicitaires, objets publicitaires…, puis vers 1990 la mascotte s’est faite plus discrète, peut-être avec l’arrivée de grosses licences issues du cinéma et du petit écran…

« Oui je vous le dis, mes frères, elle reviendra… La mascotte reviendra encore plus forte ! » Mais reprenons un style moins frénétique !
Je pense effectivement que la mascotte outil de communication puissant fera bientôt un retour fracassant et pour quoi faire… pour sauver une communication à la dérive !

N’ayons pas peur des mots, à l’heure d’Internet, du mobile, de la vente en ligne, des consortiums multipyramidales, des hotlines (assistances téléphoniques) situées au fin fond du monde, des péages sans personnel, des caisses automatisées, des distributeurs automatiques… nous perdons tous les jours un peu plus d’humanité !
Tous le monde ou presque a un mobile, et nous sommes tous connectés, pourtant si je veux parler directement à mon banquier pour lui demander un petit découvert ;)… c’est la croix et la bannière !
Si vous appelez une hotline, préparez-vous à faire un grand voyage dans le monde d’Ubu !

Préparons-nous à une transformation radicale de notre mode de vie !
Comme bientôt nous serons cantonnés à rester à la maison (carburant trop cher, accès au centre-ville trop compliqué à moins d’avoir une journée complète, plus de point sur mon permis « zut, on m’a rien dit ! », parking trop cher « 9€ pour 3 heures ! », « Trop de retard de trains, j’ai été licencié ! »), le commerce va devenir très compliqué et la concurrence s’annonce très, très rude…

Nous entrons dans une nouvelle ère avec de nouvelles habitudes et un mode de vie totalement différent. Face à cela, les entreprises et commerces vont devoir revoir intégralement leur copie et passer de la théorie « théoricienne » à la pratique « pragmatique », en d’autres termes, ne plus faire passer des vessies pour des lanternes. Trop de pub a tué la pub !

Nous avons connu les réclames, puis la publicité… demain nous connaîtrons « la vérité » tout simplement !
Avant, il suffisait de mettre « Fait maison » sur un produit. Demain, il faudra que votre produit soit réellement fait maison ! Hier on disait : « Nous sommes les meilleurs, venez chez nous ! » À l’heure d’Internet, une fausse note, un service en dessous de vos prétentions, en quelques clics votre réputation est faite ! Les clients vous boudent, vous pliez boutique !

Dans un rayon d’électroménager ou d’image et son… combien d’entre nous ont reçu des conseils d’un vendeur, de surcroît fort sympathique, mais nous poussant à choisir le produit sur lequel l’intérêt du vendeur prime sur celui du client.
Avez-vous remarqué au passage que deux fois sur trois, lorsque vous demandez un renseignement éclairé sur un article, le vendeur s’approche de vous, marque un temps d’arrêt, prend l’étiquette et se met tout naturellement à la lire ! Ça, c’est vraiment du conseil ! Car deux fois sur trois également, on a l’impression qu’il découvre lui aussi ce dont il est question !
Personnellement, quand j’achète un produit high-tech en magasin, je connais ses caractéristiques à fond ! Avec Internet, je connais ses qualités, mais aussi ses points faibles et surtout l’avis de vrais consommateurs !
En gros, sur ce produit-là, j’en connais bien plus que le vendeur !

Mais demain, cela devra aussi changer… les magasins devront apporter un réel conseil, bien plus que la lecture de la fiche produit !
Bien plus qu’un petit sourire sympathique disant, « I’m the best ! » Il faudra que la publicité soit conforme à la réalité ! Il faudra des hypervendeurs, passionnés par leurs produits, connaissant tout sur les marques, l’histoire d’Apple et celle de la mère Denis, la vedette de chez Vedette !
Bref « Des mecs* qui en ont » et qui seront de véritables encyclopédies humaines spécialisées dans les technologies passées, présentes et futures ! *les filles ne sont en rien exclues 😀

Il me plaît assez de parler de publiréalité (traduction : « Ce que je dis, je le fais ! Ce que je promets, je le tiens ! »).

La publiréalité est en marche, avec elle, un souffle nouveau pour la communication !
La mascotte, tel un Don Quichotte, aura pour mission de reconquérir la confiance des consommateurs, las d’avoir été aussi longtemps leurrés !
La mascotte viendra non seulement illustrer l’engagement d’une marque, mais aussi reconstruire un lien affectif qui s’est progressivement délité.
Même la mascotte la moins célèbre, appartenant à une fabrique artisanale perdue sur le plateau du Larzac, pourra hisser fièrement ses couleurs et se faire connaître grâce, notamment, à Internet.
Par son originalité et son caractère authentique, elle pourra même faire le buzz, libre de toute forme de standardisation « omni oppressante » de laquelle nous souhaiterons, un jour ou l’autre, nous affranchir.

Mon prochain article portera sur mon métier de graphiste que j’exerce depuis plus de 15 ans… Ce sera l’occasion de faire l’apologie d’un métier que j’aime, et de rétablir quelques vérités… sans langue de bois, promis 😉

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