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Comment choisir ses études de commerce ?

Les établissements dispensant des formations de commerce sont nombreux. Il n'est pas facile, suivant son projet, ses moyens, de définir et choisir une école de commerce.

Les niveaux d'études

Les études de commerce peuvent démarrer dès le bac en poche. Le cursus le plus courant est de préparer une formation en 3 ans à la sortie du bac. Dans le monde universitaire ce cycle est nommé “licence” en référence au cycle L-M-D, une normalisation des dispositifs de formation universitaire européens. Le terme “licence” étant réservé aux diplômes universitaires, les écoles privées utilisent plus généralement le terme “bachelor” pour décrire une formation bac+3. Les 2 premières années sont souvent généralistes, avant de permettre un choisir une spécialité en 3ème année. On parle alors de “bachelor commerce” ou “bachelor management”.

Avec un bac+3 (licence ou bachelor), il est possible de préparer une formation supérieure de 2 ans. Là encore, le monde universitaire utilise le terme réservé et intimement lié à la réforme L-M-D de “master” ; les écoles privées généralisant l'usage du terme “MBA” pour désigner une formation en commerce ou management de niveau bac+5. On parle ainsi de “MBA commerce“, “MBA management”, “MBA ressources humaines”,…

Historiquement ce terme désignait les “Master of Business Administration” , une formation destinée aux cadres en entreprise qui souhaitaient reprendre une formation de haut niveau, dispensée en anglais, en général aux Etats Unis et de niveau Bac+6. Le terme “MBA” n'étant pas protégé, contrairement au terme “master”, l'usage et les pratiques ont donc fait évoluer cet acronyme. La mention “Master of Business Administration”, restant elle associée à son contenu initial.

Le financement

La majorité des formations en commerce et management sont dispensées par des écoles privées, ce qui nécessite un financement. Plusieurs solutions sont possibles. La formation classique en école privée : suivant les écoles, leur standing, leur positionnement, les frais de scolarité évoluent entre 5 000 et 8 000 euros / an. Il s'agit d'une année typique en école de commerce, l'étudiant doit financer lui même ses frais de scolarité ; il poursuit ses études à temps plein.

La formation en alternance : la formation en alternance est un échange gagnant / gagnant avec le monde de l'entreprise ; c'est l'entreprise qui finance les études. En échange l'étudiant est à disposition de celle-ci, suivant un rythme alterné avec l'école. Si la formation théorique est plus limitée, l'intérêt de l'alternance est de faciliter les “premiers emplois”. Les employeurs peuvent utiliser ce dispositif comme une première adaptation à leur business avant une embauche ferme à la fin de l'alternance.

La validation des acquis : La VAE a pour objectif de faire reconnaître ses compétences acquises durant sa vie professionnelle. Elle permet d’acquérir un diplôme au même titre que la voie scolaire, l’apprentissage ou la formation professionnelle. Il est alors nécessaire de justifier d'une expérience professionnelle d'au moins trois ans en rapport direct avec le contenu du diplôme visé.

Les spécialités

Historiquement une école de commerce avait pour vocation de former les cadres d'entreprises et les futurs dirigeants aux fondamentaux de la gestion, du commerce et des ressources humaines. L'évolution et la complexification du monde du travail conduisent à des spécialisations de plus en plus précises. On retrouve fréquemment :

Le commerce et l'entrepreneuriat : il s'agit de développer des compétences en marketing et développement commercial tout en développant les comportements entrepreneuriaux : créativité, initiative, autonomie, responsabilité. Les aspects sociaux et environnementaux sont en général abordés ainsi que l'ouverture sur la création d'entreprise.

Management et commerce international : cette spécialité intègre une approche mondiale des grandes problématiques commerciales et managériales et favorise une vision globale de l’entreprise qui permet d’assumer au mieux les fonctions de direction auxquelles elles destine les étudiants.

Management des ressources humaines : pour mettre en oeuvre des stratégies de gestion des compétences (restructurations, programmes de re-qualification, aménagements du temps de travail…) et d'apporter les réflexions actuelles de la responsabilité sociale de l'entreprise, du stress en entreprise et de l'éthique.

Les besoins opérationnels se faisant de plus en plus précis, ainsi que l'apparition de nouveaux métiers liés au développement d'internet ou du digital, amènent de plus en plus de spécialisations. On peut ainsi trouver des mba spécialisés en gestion du patrimoine, en banque et assurance, en grande distribution, en logistique ou encore en méthodologie de la qualité.

Les débouchés

L'évolution naturelle suite à une école de commerce est d'accéder à des fonctions d’encadrement ou d’expertise. Ces formations sont par définition des formations généralistes. Aussi les étudiants ayant réussi leur études de commerce sont recherchés pour leurs capacités d’adaptation pour pouvoir remplir une très large gamme de fonctions : finance, administration, gestion et comptabilité, publicité et Marketing, développement des ventes, logistique, communication,…

Des secteurs et des entreprises privilégiés

A leur sortie, les étudiants ont en général une préférence marquée par une attirance pour les grandes entreprises. La moitié intègre une grande entreprise de plusieurs milliers de salariés. Un tiers rejoint une PME, et moins du quart choisit une entreprise de moins de 100 salariés.

Le top 3 des secteurs choisis est “administration financières de la banque et de l’assurance”, “bureau d’études et sociétés de conseil” et “entreprises de commerce-distribution” qui représente environ un tiers des emploi. Les autres alternatives sont les technologies de l’information (services), l’industrie (automobile, aéronautique, et navale, chimique ou autre…), le luxe et le domaine du BTP-construction.

Les grandes écoles renommées préparent leurs étudiants à occuper rapidement des postes prestigieux dans de grands groupes. A l’inverse, des écoles plus modestes mais bien implantées dans le territoire local visent à répondre directement aux besoins en cadres des entreprises à proximité.

L'international

La dimension internationale prend une dimension toujours plus forte avec le développement de la mondialisation. Bon nombre de groupes industriels ou de services sont implantés dans plusieurs pays, et se développent sur des continents différents. Le plus petit des prérequis est bien sûr la maîtrise des langues, mais au-delà il s'agit également d'avoir une réelle approche du commerce international. Cela passe par des cours adaptés mais aussi des échanges réguliers avec des campus étrangers. De plus en plus d'écoles développent même des stages dans différents pays d'accueil afin de faciliter l'intégration à des cultures nouvelles et l'appropriation d'environnement de travail propre à chaque pays.

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