Pour les départs en vacances, il y a deux philosophies. Soit on voudrait emmener la moitié de la maison, pour être en vacances mais comme à la maison : hors de question de dormir sans son propre oreiller et sa propre couette, impossible de choisir quels robes et quels pulls laisser derrière soi. Il faut donc tout emporter.
Ou bien il ne faut pas s'encombrer de trop de bagages : ça complexifie le remplissage du coffre, ça consomme de l'énergie de tout loger dans la voiture, et c'est du temps de gâché alors que les vacances ne sont pas si longues.
En fait, il y deux écoles : ceux qui cherchent à voyager léger et à se déplacer rapidement, et ceux pour qui l'excédent de bagages n'est pas un problème, et qui ne sont pas particulièrement pressés d'arriver, du moment qu'ils arrivent. Chacune des deux options, coffre de toit ou remorque bagagère, dénote un état d'esprit, une philosophie des vacances et de la façon de les vivre.
Bohème ou supertruck
Les adeptes du coffre de toit ont plutôt l'esprit bohème, acceptant de partir avec peu de bagages, puisque le coffre a forcément des proportions plus limitées, malgré l'existence d'un modèle Jumbo aux dimensions exceptionnelles qui offre une capacité de 900 litres. Mais on s'éloigne là nettement de la bohème attitude. Les bohèmes placent le temps au coeur des vacances : en avoir le plus possible, et en perdre le moins possible. Impensable, donc, de consacrer des heures à charger une remorque au moment du départ et du retour de vacances.
Les supertrucks, ardents défenseurs de la remorque, recherchent plutôt le confort. Emmener le plus possible pour avoir le choix, ne manquer de rien, ne pas être pris au dépourvu, voire même dépanner les autres. Avec des modèles courants comme chez Trelgo, fournissant plus de 2000 litres de place sous la bâche de remorque Trelgo, les supertrucks se déplacent quasiment avec un dressing sur roues. Le temps n'est pas leur priorité : charger un tel volume demande plusieurs heures.
Lièvre ou tortue
Les bohèmes, toujours à la recherche de précieuses minutes à économiser, privilégient le coffre de toit en raison de sa capacité à fendre l'air, ou au moins à ralentir le moins possible la moyenne kilométrique. C'est d'ailleurs un sujet de recherche des fabricants, pour proposer des produits toujours plus légers et toujours plus profilés. On imagine l'élaboration du moule en fibre de carbone, les tests en soufflerie. Les bohèmes sont sans doute un peu technophiles.
A l'inverse, les supertrucks sont plutôt des défenseurs du bricolage, du sur mesure. Ce qui nécessite là aussi du temps. Il suffit de constater le nombre de remorques différentes, ayant des usages et des formes spécifiques, pour s'en convaincre. Certains supertrucks sont capables de fabriquer eux-mêmes leur remorque pour qu'elle réponde exactement à leurs besoins. Pour des modèles dits “en flèche”, on imagine sans mal que le volume abrité par une bâche de remorque sur mesure doit pouvoir atteindre les 5000 litres et plus. Les supertrucks ne sont pas obsédés par la vitesse : ça tombe d'ailleurs très bien puisque les engins remorqués sont toujours un frein aérodynamique.
Il y a vraiment deux philosophies à l'oeuvre, au moment de choisir entre coffre de toit et remorque bagagère. Lorsque vous partez en vacances, êtes-vous supertruck ou bohème ?