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Les dieux, les héros et les hommes

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Quiconque ayant étudié les grands livres profanes ou sacrés de l’antiquité, est charmé par deux choses : leur qualité littéraire ou poétique d’une part, le côté héroïque des personnages animant les différents récits d’autre part.

Avec son Iliade et son Odyssée, Homère en est le parfait exemple, lui qui, aède des événements qu’il se proposa de raconter, le fit avec un talent à nul autre pareil. Mais ce qui caractérise, par-dessus tout, l’œuvre d’Homère, c’est de la voir s’inscrire à une époque où les chroniqueurs, au lieu d’être des historiens au sens moderne du terme, étaient des historiens au sens ancien de ce même terme. Qu’est ce à dire ? que les narrateurs avaient fait de leurs acteurs des héros, autrement dit des gens capables d’accomplir des exploits dont les hommes du commun sont incapables. Ces héros étaient donc plus que de simples humains. Au lieu de cela, ils disposaient d’une force surhumaine qui leur permettait d’accomplir des exploits dignes des dieux. Car les dieux aussi, en ce temps-là, accomplissaient des exploits.

Bref, nous sommes à une époque de l’humanité que l’on peut appeler héroïque en raison du comportement surhumain de certains acteurs du récit. Et que l’on aille pas, à partir de là, s’imaginer que cet héroïsme ne se limitait qu’aux textes des grands poètes de l’antiquité (Hésiode, Homère, Tive Live, etc.), puisqu’on le retrouve également dans les textes sacrés de cette époque.

Ainsi, quand, dans la Bible, Moïse fait des miracles devant Pharaon grâce au bâton serpent au pouvoir magique qu’il a reçu de Dieu au pied de la Montagne Sacrée brûlant d’un feu qui ne consume jamais, il agit en héros (ici grâce au pouvoir de Yahvé, le dieu des Hébreux) plutôt que comme un simple humain.

Même chose dans le Nouveau Testament avec les miracles accomplis par Jésus. A cette différence près que ce héros-là a mis son pouvoir supramondain (qu’il a hérité non pas des dieux, mais de l’Eternel Dieu) au service du genre humain tout entier. Mais qu’importe puisque la supériorité de ses actes montrent qu’il appartenait (de son vivant s’entend) à une époque – l’Antiquité – où les hommes, lorsqu’ils étaient romanciers ou écrivains, avaient créé une catégorie d’individus qui, au lieu d’être de simples humains, étaient des héros. Et ce statut, ils le devaient eux-mêmes aux dieux qui étaient dans les cieux et dont ils étaient à la fois les premiers serviteurs et les premiers représentants sur terre. Seule différence mais elle est de taille : les dieux des principaux acteurs de la Bible, ou de Zoroastre dans l’Avesta, ou de Mahomet dans le Coran, se résume à un seul dieu : Dieu. C’est donc Lui, en ce cas, qui va inspirer et guider dans leurs actes ceux qu’Il a élus pour le représenter sur terre.

 

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Jusque là rien de nouveau sous le soleil, puisque, dans sa Science Nouvelle, Giambattista Vico le disait déjà au Moyen Age en distinguant trois âges dans l’histoire de l’humanité : l’âge des dieux, l’âge des héros, et finalement l’âge des hommes (au sens positif du terme).

Dans le cas qui nous occupe, les textes anciens nous éclairent sur le caractère héroïque des actes accomplis par certains des hommes de ce temps. Et ces exploits, ils le devaient aux dieux qui leur avaient donné la capacité, ou la force, d’accomplir les exploits qui étaient les leurs.

Maintenant, si l’on remonte plus haut dans le temps, on se rend compte que les actes héroïques étaient accomplis par les dieux eux-mêmes, actes qu’on peut d’ailleurs lire aussi bien dans les textes dits profanes comme ceux d’Homère, que dans les textes sacrés comme le Rig Véda (qui nous renvoie à l’Inde pré hindouiste) ou dans le Livre des Morts de l’Egypte ancienne.

Reste à préciser que la religion contenue dans ces livres étaient à la fois ritualiste et chamanique. Qu’est-ce à dire ? que les hommes célébrant les dieux le faisaient à travers des rites au contenu très précis et dont le respect était la condition sine qua non pour que le monde puisse continuer à exister dans son bel agencement. A l’inverse, si les rites n’étaient pas respectés par des prêtres qui étaient à cette époque des chamanes, les dieux étaient contrariés. Avec ce résultat que le monde, après avoir perduré dans son bel état ordonné, se transformait en chaos.

 

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Tout ceci étant dit, on peut montrer, grâce à une étude, au deuxième degré, des textes profanes ou sacrés de l’Antiquité, que les dieux et les héros contenus dans ces textes étaient des planètes., des étoiles ou des constellations.

Le lecteur désireux d’approfondir cet aspect-là des textes en question, peut consulter l’ouvrage en onze volumes que j’ai intitulé « Quand les dieux et les hommes étaient des planètes, des étoiles ou des constellations », et que l’on peut acquérir, pour un prix modique, sous le site .

 

Bonne lecture à tous.

Claude Gétaz

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