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L’histoire du couteau

L'histoire du couteau (sur www.votre-couteau.com) remonte très loin dans la temps puisque les premiers couteaux remontent à l'age de pierre. Vint ensuite le métal qui est l'origine du couteau actuel.
Pour les couteaux, le cuivre pur ne connaît pas un grand succès, en raison de sa friabilité, mais est très employé pour d'autres usages. L'âge de bronze débute vers -18OO. Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain dont la teneur en étain est inférieure à 3O %. II était appelé autrefois airain. Les premiers couteaux de métal coulé, puis martelé pour en durcir le tranchant apparaissent vers 1500.
Les anciens ne pouvaient se guider que par la pratique et découvraient empiriquement des tours de main jalousement transmis de maître à élève. Les techniques métallurgiques étaient fort développées en Etrurie et en Espagne. Les Romains les appliquent sur une vaste échelle. A leur contact, les Celtes font de rapides progrès et deviennent vite des métallurgistes renommés. Des fourneaux de capacité plus forte permettent une production assez considérable et on sait nitrurer le métal en le traitant en présence de matières organiques riches en azote. On connaît le procédé de la trempe: chauffe au rouge cerise et refroidissement rapide pour durcir l'acier, celui du revenu: chauffe au rouge violet et lent refroidissement pour en faire disparaître la fragilité. On invente le durcissement par écrouissage ou martelage à froid, le développement de la fibre par le forgeage. L'outillage du forgeron connaît peu de variantes de l'Antiquité à nos jours.
La fin de l'Empire voit apparaître deux techniques fondamentalement différentes: celle du métal feuilleté et celle du damas oriental.

La première, déjà connue des Etrusques, se fonde sur la juxtaposition et la soudure à chaud de lamelles de fer doux à d'autres lamelles d'acier peu carburé. La pièce est longuement corroyée, c'est-à-dire forgée à chaud par martelage et repliée longitudinalement plusieurs fois sur elle-même afin d'augmenter le nombre de strates. Le produit final réunit les qualités des deux éléments: la ténacité du fer et la dureté de l'acier.

La seconde technique ou fabrication du damas oriental, damas de cristallisation ou acier WOOTZ paraît bien être une invention hindoue remontant au début de notre ère et répandue ensuite chez les voisins, les Perses en particulier. Le nom de damas lui vient peut-être de la ville syrienne de Damas, où se faisait un grand commerce de ces lames. Le procédé est le suivant: le minerai ou le fer, mêlé à du charbon de bois, est introduit dans un creuset que l'on ferme hermétiquement. Après de longues chauffes, suivies de lents refroidissements, on obtient un petit lingot en forme de miche, d'acier très carburé où sont noyées des particules de cémentite (carbure de fer extrêmement dur). Dans le lingot, on découpe alors à chaud une spirale qui, forgée à petits coups par des chauffes successives, devient une lame sillonnée de globules de cémentite. Ces lames sont d'une très haute qualité: nerveuses et solides, leur tranchant est finement dentelé par les grains de cémentite, ce qui les rend capables de trancher même le fer. L'action est d'autant plus efficace qu'elle a lieu par glissement, à la façon d'une scie, ce qui explique la forme courbe caractéristique des armes orientales.
On peut affirmer que la coutellerie fut toujours intimement associée au développement de la métallurgie. Les armuriers et couteliers de l'Antiquité étaient à la fois mineurs, raffineurs et forgerons, parfois même sorciers et alchimistes. Leur rôle social était grand puisqu'ils fournissaient en armes les rois et les conquérants. En conclusion, il est important de faire ressortir la prépondérance du couteau dans l'évolution humaine. C'est le plus ancien outil de l'homme et un outil pour lequel il n'a pas réussi à trouver de remplaçant ou de substitut. Sans le couteau, l'homme ne serait pas ce qu'il est. De plus, il est fort probable que c'est en taillant des rognons de silex pour les rendre coupants que l'homme s'est aperçu qu'il produisait des étincelles et qu'il parvint ainsi, il y 6OO.OOO ans, à maîtriser le feu.

Entretien du manche de votre Couteau

Le principe : Un couteau pliant s’essuie, il ne se lave pas !

manches en pointe de corne, corne, bois de cerf et ivoire

il s’agit de matières naturelles. Evitez de mouiller le manche en corne, sinon il peut finir par se fendre.
La corne est composée de kératine, comme les plumes, les ongles. C’est pour cette raison qu’il existe une grande variété de couleur et que ce matériau magnifique nécessite un minimum d’entretien.

manches en bois français ou exotiques

Les manches en bois peuvent passer sous l’eau froide. Dans tous les cas, cela reste des matières fragiles.
les bois : si le bois devient sec ou/et terni, passez avec un chiffon doux de l’huile d’olive sur le manche pour donner « à manger » au bois et lui conférer une patine plus brillante.

manches en aluminium, inox et acryliques

Ces matières sont très résistantes, et donc conseillées pour des personnes au tempérament pas très soigneux ou bien dont le hobby est la pêche. Les manches en aluminium, inox et acrylique résistent très bien à l’eau ou au fait d’être mouillés.
Dans tous les cas, il faut les essuyer après l’utilisation et entretenir le mécanisme.
Le lave-vaisselle n’est pas conseillé pour les couteaux pliants.

L'entretien de la lame de votre couteau

Lame carbone

Il s’agit de la lame traditionnelle qui devient grise à l’usage. C’est une oxydation naturelle qui peut aller jusqu’à rouiller en cas de mauvais entretien. Il faut la nettoyer avec une éponge humide ou un chiffon humide et l’essuyer immédiatement (autrefois les paysans ne lavaient pas la lame de leur couteau, ils l’essuyaient directement sur leur pantalon de travail).
Evitez le scotch brite, vous rayez la lame.

Pour la faire redevenir moins grise ou moins noire, il existe des produits en quincaillerie. Sinon, un bouchon de liège humidifié et trempé dans de la cendre de bois froide avec un zeste d’huile de coude …et la lame redevient propre jusqu’au prochain aliment acide coupé !

Lame inoxydable

Contrairement à la lame traditionnelle qui s’oxyde, les lames en acier inoxydable restent propres quelque soit leur utilisation. L’acier inox 12C27 est un inox haut de gamme qui s’affute facilement et aussi bien par les particuliers que les professionnels.
Après chaque utilisation lavez-la avec une éponge ou un chiffon humide et essuyez-la. Evitez le scotch brite, vous rayez la lame.

Lame Damas

Si vous l’utilisez régulièrement, vous conserverez son aspect moiré en la nettoyant après chaque utilisation. En cas de non utilisation prolongée, pensez à graisser votre lame pour éviter une perte d’aspect (graisse neutre de préférence ; exemple : la graisse silicone pour robinetterie). La lame en acier Damas s’entretient comme les autres aciers. Pour la nettoyer, pensez à la laver avec une éponge ou un chiffon humide. Essuyez-la après chaque utilisation. Evitez le scotch brite, vous rayez la lame.

Êtes-vous superstitieux ?

Vous ne devez jamais offrir ou accepter de recevoir en cadeau un couteau. L'amitié sera brisée, à moins que vous donniez une pièce de monnaie en échange.

Une dispute éclatera si vous recevez des ciseaux sans les avoir échangés contre une pièce ou si vous vous êtes piqué avec, car ils peuvent couper l'amitié.

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