dmoz Astrologie, astronomie et "faux" zodiaque - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

Astrologie, astronomie et “faux” zodiaque

Un article publié sur le site américain LiveScience selon lequel les signes du zodiaque établis il y a plusieurs milliers d'années sont en fait mal calqués sur les constellations auxquelles ils sont associés, a semé le doute chez les passionnés d'astrologie.

Comme de nombreux confrères, j'ai immédiatement réagi en leur disant que le ZODIAQUE DES ASTROLOGUES N'A RIEN A VOIR AVEC CELUI DES ASTRONOMES.

Comme de nombreux astrologues se sont déjà pris la tête avec ce genre de détracteurs, et pour ne pas me répéter, voici une lettre que j'avais envoyée en septembre 1991 (déjà!) à Mr Rouzé, président de l'Union Rationaliste, à la suite d'un article qui pourfendait les astrologues de manière agressive:

“Il est bien sûr facile de s'en prendre à la science qui fut la soeur jumelle de l'Astronomie dans les temps qui firent la gloire de Képler, Galilée et Tycho Brahé – tous astronomes ET astrologues – celle qui prend également pour référence les planètes et le Zodiaque. Mais justement, parlons-en de ce zodiaque:
D'une part, qui fait référence aux constellations ? sûrement pas les astrologues, pour lesquels le premier degré du Bélier correspond à l'équinoxe du Printemps. C'est l'Union Astronomique Internationale de 1922, faut-il le rappeler, qui décida de quadriller le ciel sur la même base que les longitudes et latitudes terrestres. Cette délimitation est arbitraire, mais elle a le mérite d'offrir une base de calculs non négligeable, pour les uns comme pour les autres. Cependant, elle ne cadre pas exactement (elle non plus!) avec les dessins des constellations.

D'autre part, il est temps que vous sachiez que la plupart des astrologues considèrent les signes du zodiaque comme une simple toile de fond, comme une simple base de travail. Cette base de travail, qu'elle soit tropicale ou sidérale, sert à positionner les planètes, un point c'est tout. Nous utilisons le ZODIAQUE DES SAISONS car il correspond à la réalité de ce que vivent les humains dans leur vie de tous les jours. Si l'on devait faire de l'astrologie avec le zodiaque des constellations, il serait constitué de 13 signes, avec des signes de 18° et d'autres de 42° ! Impensable…
En fait, la division en 12 signes de 30° chacun se base sur la géométrie sacrée, chère à Platon et à Pythagore, et elle constitue un référentiel comme un autre. Celui qu'utilisent les astronomes tient compte de la place réelle des constellations dans le ciel et cela leur convient parfaitement. Celui que les astrologues hindous utilisent effectue la correction de la précession (ayanamsa) mais les signes ne correspondent pas non plus aux constellations célestes puisqu'ils font 30° chacun. Quant aux astrologues chinois, ils utilisent essentiellement Jupiter (pour les signes) et la Lune (qui a une grande importance) mais ils arrivent aussi à de bons résultats. Le référentiel qu'utilisent les astrologues occidentaux leur convient très bien puisqu'ils arrivent à de bons résultats. Qu'est-ce à dire ? Qui a raison?
En fait, chacun utilise un référentiel de base, avec un postulat approprié, qui lui convient parfaitement. Lorsque les astronomes disent aux astrologues occidentaux qu'ils se trompent puisqu'ils se basent sur un “faux zodiaque” c'est comme si un français disait à un anglais qu'il ne conduit pas de la bonne manière en roulant à gauche (ou l'inverse). Ou bien que sa mesure des distances est erronée puisqu'il utilise les miles au lieu des kilomètres ! Dites-vous bien que, à partir du moment où des milliers de personnes partagent et utilisent un référentiel, celui-ci EXISTE et vit dans leur esprit. Cela fait d'ailleurs partie de l'une des découvertes majeures de la physique quantique. Il y a des choses que l'on ne peut expliquer de façon rationnelle. Albert Einstein l'a compris quand il a écrit: “La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.”

Patrick Giani

“L'astrologie trouve toute sa dimension dans le fait qu'elle transforme le profane en sacré, les données de l'astronomie en la révélation d'un ordre cosmique présent tant dans la cellule et la personne humaine que dans le système solaire et la galaxie. Tenter de faire de cette discipline une “science” fondée sur des données empiriques et statistiques revient à nier sa nature profonde et immémoriale.”

Dane Rudhyar

Site de référence à cet article.

-