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L’aventure de l’Eau

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L’EAU C’EST LA VIE
Le cycle de l’eau est parmi les plus grandes merveilles du monde !
L’évaporation des océans nous amène les nuages qui nous apportent la pluie qui retourne à la mer par le ruissellement des torrents qui gonfle les rivières qui se rassemblent en grands fleuves.
L’eau a toujours été la préoccupation de l’Homme depuis son origine. L’irrigation était à la base des premières civilisations, les aqueducs étaient la marque des romains, l’eau courante, fait partie de notre modernité.
L’eau est le principal constituant des êtres vivants et l’élément indispensable à toute forme de vie. Sans eau, aucun organisme, qu’il soit végétal ou animal, simple ou complexe, petit ou gros, ne peut vivre.
L’eau dans le corps humain
L’eau représente 75% du poids total d’un nourrisson, mais ne représente plus que 65% chez un adulte.
De la tête aux pieds, nous sommes en eau :
• Notre sang en contient 83%
• Notre squelette 22%
• Nos muscles 76%
• Notre cerveau 75%
L’Homme perd en moyenne deux litres d’eau par jour. Pour compenser cette perte l’Homme doit absorber environ 2 litres d’eau par jour. Il les trouve dans les boissons et les aliments…..S’il perd 2% de son eau, l’Homme éprouve le besoin de boire, s’il en perd 10%, il a des hallucinations et sa peau se rétracte, s’il en perd 15%, il meurt.
Ce n’est pas l’eau qui manque sur terre puisque les océans occupent 70% de notre globe terrestre.
Par contre, l’eau douce est une ressource plus rare. L’accès à l’eau constitue l’un des plus grands enjeux du futur pour l’agriculture, l’industrie, l’hygiène et l’alimentation.
L’eau propre est indispensable pour la vie. Il ne suffit pas d’y avoir accès encore faut-il qu’elle soit de qualité potable car elle est vitale pour la santé, alors qu’elle est le vecteur principal de la pollution : pharmaceutique, domestique, agricole, industrielle.
L’eau mérite donc une surveillance et une évaluation de son état patrimoniale, c’est-à-dire qui permettent d’apprécier son niveau de dégradation et qui respectent du mieux possible le principe de précaution.
Cette qualité se trouve naturellement au cœur de l’écologie car sa pollution reste préoccupante.
Récemment, une émission de télévision a bouleversé les convictions de nombreuses personnes sur la qualité de l’eau du robinet. On y trouve des traces d’aluminium, de radioactivité, de médicaments et de tas d’autres molécules chimiques.
Par ailleurs, on apprend que l’aluminium serait responsable de la maladie d’Alzheimer, que les traces de médicaments pourraient nous rendre résistants à leurs molécules et que la radioactivité modifierait notre ADN !
Malgré les progrès accomplis, il est regrettable de constater que l’eau du robinet soit encore juste potable alors que les sociétés qui la fournissent ont prospérées à partir de concessions de service public. Il est difficile de comparer les coûts, étant donnée la diversité des situations. Il faut remettre en cause ces situations de rentes et essayer d’encourager la remunicipalisation du traitement de l’eau, dans la mesure du possible, en espérant faire mieux et moins cher.
L’amélioration de la qualité de l’eau du robinet devrait être la priorité majeure du service public de la santé, prioritaire par rapport aux coûts.
Le problème actuel et épineux est celui des résidus de médicaments, de produits ménagers, de cosmétiques et toujours les pesticides, les nitrates, les PCB, l’arsenic sans compter les polluants plus spécifiques (canalisations en plomb, métaux lourds) et ceux dont on ne connaît pas encore les effets à long terme.
La surveillance chimique des cours d’eau mise en place par la France
L’analyse, en février 2008, des textes de cadrage européen et des premières circulaires françaises, dévoile l’absence des fondements qui aurait pu permettre d’évaluer correctement la contamination chimique réelle des eaux ainsi que sa tendance, d’appréhender les conséquences du changement climatique, de protéger efficacement les milieux aquatiques et de progresser dans la connaissance de la contamination réelle des eaux.
Une des difficultés majeures pour l’interprétation des données acquises tient, pour les produits phytosanitaires, dont les concentrations dans les eaux de surface sont très variables, a la faible fréquence de prélèvements aux points suivis : 4 à 12 au mieux pour les points classiques, en eaux superficielles, un par an pour les sédiments. Le suivi n’a pas été réalisé tous les ans, ce qui rend difficile la détection d’éventuelles évolutions.
Il est donc urgent de mettre en place une surveillance et une évaluation chimiques réellement patrimoniales, modernes, pertinentes et adaptées aux changements climatiques futurs, avec des sous-réseaux de surveillance et des protocoles adaptés.
On se retrouve dans la situation de l’agriculture intensive.
Il ne devrait pas exister d’aliments « bio » car notre nourriture devait être saine, produite localement et à la portée de toutes les bourses. Mais ce n’est pas le cas et cela conduit à l’incohérence de produits « bio » importés de loin.
Une incohérence qui se constate avec l’eau en bouteille. N’est-ce pas illogique de transporter des tonnes de bouteilles et de l’acheter cher alors que l’on peut l’avoir pour pratiquement rien au robinet !
Or l’eau « industrielle » du robinet est rendue potable par traitement alors que les eaux minérales sont des produits « bio » entièrement naturels, bien que certaines subissent un traitement minimum, en particulier les eaux gazeuses.
Ces considérations ne doivent pas restreindre l’utilisation d’eaux en bouteille pour un certain nombre de personnes, de malades et de situations. Cette « eau de luxe » ne peut être jugée en dehors de son contexte et constitue une meilleure contribution à la santé des populations que les sodas sucrés ou les boissons alcoolisées auxquels elle peut faire concurrence. Il faut reconnaître que la question se pose mais la réponse n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Il faut éviter une approche trop unilatérale. Même si on ne dispose que d’un choix entre une eau polluée (retraitée) et une eau polluante (transportée), cette contrainte ne devrait pas nous empêcher de boire toute l’eau qu’il nous faut, constituant l’un de nos besoins primaires.

Comme souvent, entre deux maux, il faut choisir le moindre. De toute façon, cela n’aurait aucun sens de se sacrifier et devoir choisir entre écologie et santé alors qu’elles sont si intimement liées. Pour se sortir de ces contradictions individuelles, pas d’autre solution collective que d’améliorer la qualité de l’eau en prenant le problème à la source…

Quand on a conscience que notre organisme contient autour de 70% d’eau, on est en droit de s’inquiéter des répercussions que peuvent avoir certaines eaux sur notre organisme. Nous devons nous sentir responsables des eaux naturelles et les préserver.
Même les eaux de source contiennent des nitrates nocifs pour notre santé.
L’avenir de nos enfants et des générations à venir dépend de notre action pour corriger nos erreurs. Non seulement nous allons y gagner en retrouvant une meilleure santé, mais aussi en vivant harmonieusement.

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