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A voir et à écouter immédiatement : DRIVE

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Le film incontournable de la rentrée ! Le plus beau film de l'année ?!

Festival de Cannes 2011 : prix de la mise en scène

Le topo : c'est l'histoire avant tout d'un mec super complexe (interprété génialement par Ryan Gosling récemment aperçu dans Crazy, Stupid, Love, Blue Valentin ou encore La Faille) : cascadeur-mécanicien le jour et chauffeur-braqueur la nuit, Marty (“The Driver”) est un solitaire qui parle peu, s'exprime peu (uniquement par des répliques bientôt culte “Ah tu veux un projet ! Tu te fermes la gueule ou je te casse les dents, te les enfonce dans la gorge et je te la ferme pour toi !”) et un peu impulsif (capable de t'exploser les mains avec un marteau ou la tête avec sa botte !!!…..). Allergique aux armes, fétichiste des cure-dents et de sa veste (beige au col noir floqué d'un scorpion orange), son truc c'est la voiture. Pilote hors norme, méthodique (“Si je conduis pour toi tu auras ton argent. Tu me donnes le point de départ et le point de destination […]. Tu as 5 minutes, pas une de plus. Quoiqu'il arrive dans ces 5 minutes, je l'assume tu as ma parole. Quoiqu'il arrive une minute avant ou après je ne te connais plus”), charismatique, parfaitement coiffé, c'est le véritable antihéros (le Robert De Niro de Taxi Driver).

Ce qui n'est pas son truc en revanche c'est les femmes. Il est capable de les frapper ou de les embrasser (scène très intense à mettre au niveau du baiser échangé entre Norah Jones et Jude Law dans My Bluberry Night ; cette dernière signant une bande originale magnifique par ailleurs) avant de tabasser un mec à mort devant elles.

Il s'éprend cependant pour une d'entre elles : Irène (interprété par Carey Mulligan, fille de Mickaël Douglas dans le dernier film d'Oliver Stone Wall Street : l'argent ne dort pas). Mère d'un garçon de 9 ans, elle apporte un vrai vent de fraîcheur dans cette ambiance très tendue, presque irrespirable grâce à son délicieux sourire et des baffes incontrôlées. Mais c'est le genre de femme à tomber amoureuse des bad boys. Ce détail va peser lourdement dans l'issue du film.

Et la musique du film alors ?…

Excellente !!! A l'instar de Michael Mann dans Collatéral (énorme musique en passant ; cf Shadow on the sun de Audioslave), le réalisateur danois Nicolas Winding Refn (auteur précédemment de l'audacieux Bronson) nous conduit dans les nuits profondes de Los Angeles, bercés aux sons électroniques de Cliff Martinez (compositeur à succès des bandes originales des films Traffic, Wicker Park en encore Schizpolis). Le film débute sur Nightcall de Kavinsky et se poursuit avec A real Hero de College feat Electronic Youth. Quelles pures merveilles ! Je me vois transporter dans un univers urbain, hyper mouvementé dans lequel je progresse au ralenti, comme en apesanteur. Je plane, je profite, je respire… pas vous ? Ça vous inspire quoi ?

Entre chaque respiration, de longs et pesants silences rythment le film. Une grande lenteur et une profonde pudeur qui contribuent à la complexité de la situation et des personnages. Ces moments mués sont heurtés par des scènes d'une rare violence et d'un réalisme sidérant.

Autres supers titres de la bande originale du film : l’envoûtant Under Your Spell de Desire, et le troublant Tick of the Clock de Chromatic et le surprenant Oh My Love de Riziero Ortolani & Rina Ranieri.

Donc pour un moment de pure bonheur précipitez vous dans les salles obscures. En attendant je vous laisse apprécier que l'excellente musique d'introduction ainsi que plus de détails sur la bande originale du film DRIVE !


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