Pour les professionnels du batiment l'année 2012 reste mitigée et incertaine…
Le domaine du BTP a toujours été un domaine quelques peu incertain. Tout dépend en effet de la demande, et surtout les compétences que vous avez afin d'intervenir sur un chantier. C'est pourquoi la recherche d'un emploi BTP reste tout de même fragile. Les professionnels préfèrent rester prudents quant à leurs décisions sur le recrutement mais aussi les types de contrat.
Selon la Fédération française du bâtiment (FFB), le bâtiment en France, c’est environ 350 000 entreprises qui emploient plus d’un million et demi de personnes, tous types de contrats confondus (CDI, CDD, intérim…). Après avoir perdu 20 000 emplois en 2010 et en avoir gagné 9 000 en 2011, le secteur semblait commencer à se relever de la crise. La mauvaise nouvelle pour cette année, c’est que l’emploi BTP risque de reculer, touché par une baisse de l’activité de construction : d’après les prévisions les plus pessimistes, jusqu’à 35 000 postes pourraient être perdus. La bonne nouvelle en revanche, c’est que certains profils restent recherchés : un chef de chantier ou un conducteur de travaux justifiant d’une certaine expérience du secteur par exemple devrait réussir à convaincre les recruteurs sans trop de mal.
L’environnement redresse la barre
Par ailleurs, en janvier, l’activité est restée relativement stable, note la FFB, ce qui est rassurant pour l’année à venir. Si les carnets de commande sont encore inférieurs à la normale, ils n’ont pas diminué davantage. A noter que les opportunités à saisir pour qui souhaite travailler dans le BTP dépendent en partie du type de contrat : un professionnel prêt à accepter un poste en intérim aura plus de chances de trouver une place que quelqu’un qui chercherait à tout prix un CDI.
La branche d’activité joue également : tout ce qui concerne l’environnement, le développement durable, les bâtiments basse consommation (BBC) et les économies d’énergie devrait être assez dynamique, grâce aux avantages fiscaux offerts à qui fait construire un logement correspondant aux normes imposées. Les particuliers qui souhaitent en bénéficier font appel à des bureaux d’études qui à leur tour confient les travaux à un chef de chantier, généralement supervisé par un conducteur de travaux.