L’accueil virtuel en bibliothèque - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

L’accueil virtuel en bibliothèque

Déjà plus de dix ans depuis la première apparition de sites de bibliothèque française sur le Web. On connaît la vitesse d’évolution dans le domaine des technologies d’Internet, cette course effrénée c’est aussi celle de l’adaptation à ces nouvelles technologies ; aujourd’hui les sites des bibliothèques sont plus fournis et c’est en utilisant des principes simples d’ergonomie qu’ils communiqueront et accueilleront le mieux.
Le temps de connexion en France est d’environ vingt quatre heures par mois et par personne, Internet est le média le plus consulté devant la télévision (38 % du temps hebdomadaire contre 35 % pour la télévision). Parmi les 30 sites les plus visités figurent une immense majorité de sites commerciaux, souvent en concurrence, dès lors tout doit être mis en place pour retenir l’internaute ; l’ergonomie, la convivialité et le graphisme sont pris très au sérieux.
Si l’on compare les premières versions en ligne de certains établissements, avec notamment l’exemple de la Bibliothèque nationale de France, on remarquera que c’est au printemps 2001 qu’elle a adopté un graphisme plus travaillé, avec une image de livre ouvert en arrière plan, il n’y aura pas de véritable changement graphique jusqu’au début de l’année 2005, date à laquelle la bibliothèque optera pour une forme plus moderne, basée sur quatre rubriques centrales aux tons gris et gris clair puis la dernière version aux tons violet.
A l’image de la Bnf, les changements graphiques des sites de bibliothèque ne sont pas fréquents et restent bien souvent discrets. Cependant si la page d’accueil de la Bibliothèque nationale des débuts comptait un peu moins de 30 liens elle en comporte aujourd’hui plus de 100, si l’on ajoute tous les liens possibles depuis les rubriques du haut.
A cette époque, les préférences Windows, les liens hypertextes bleu soulignés, les fontes de caractères Times New Roman peuplaient le Web. Pourtant aujourd’hui on ne peut noter une surenchère d’effets graphiques qui serait liée aux évolutions technologiques, facilitée en plus, par la couverture quasi totale du haut débit. Les sites des bibliothèques n’obéissent pas aux principes de communication des sites commerciaux et n’utilisent pas ou peu les animations4, les pop-up intempestifs, cependant les règles basiques d’ergonomie sont les mêmes pour tous.

-