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La popularité de la vente de sous-vêtements

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Ce phénomène nous vient du Japon et commence à se développer de plus en plus dans notre pays.

Le marché des culottes usagées est en plein essor. Le fétichisme n'est plus seulement dans les pieds, il se trouve maintenant aussi dans la zone intime de la femme. Les acheteurs plus âgés aiment les vêtements en coton, tandis que les nouveaux acheteurs préfèrent la lingerie en dentelle, plus élégante. Mais dans tous les cas, l'exigence est toujours la même : “qu'ils soient utilisés, bien utilisés”.

Les pages pour ce type de vente se multiplient de jours en jour et leur slogan préféré est « vends ta culotte ».

Culottes usagées à vendre grâce au fétichisme

Le fétichisme est un tabou si profondément enraciné que très peu de gens confessent leurs passions. Qui n'a pas été tenté de sentir l'odeur que quelqu'un d'autre a laissé sur un T-shirt, un pull, ses sous-vêtements ? Nous sommes liés aux souvenirs par leurs odeurs, par des morceaux de vêtements qui, parce qu'ils appartiennent à la plus stricte intimité, sont précieux pour quelqu'un d'autre.

Des distributeurs automatiques des plus étranges que l'on puisse trouver au Japon ont été installés. L'un des plus classiques est la machine qui distribue des culottes usagées : bien qu'elle soit actuellement illégale parce que le gouvernement japonais a décrété son interdiction pour protéger les mineurs, il suffit simplement de mettre quelques pièces dans la machine pour recevoir en échange les sous-vêtements qu'une femme a mis un certain temps à respecter sa sexualité.

De plus en plus de sites internet exploitent ce filon…

Les hommes en sont accros

Beaucoup d'hommes sont accros à une odeur, à un fantasme créé par la vendeuse. Les commandes de culottes, strings, bodys, soutien-gorge, bikinis usagés sont accompagnées de matériel audiovisuel, qui est envoyé au client afin qu'il puisse créer sa propre fantaisie personnalisée.

Les acheteurs de ce type de vêtements sont généralement des hommes fétichistes qui sont excités à l’idée de pouvoir fantasmer sur les sous-vêtements portés par elles. Le prix de vente varie selon le site de 25 euros à 100 euros. Sur les sites internet qui permettent l'anonymat, la vendeuse prend quelques photos de ses sous-vêtements et décrit ce qu'elle en a fait.

Les règles du jeu

L'acheteur n'est pas un homme passif qui n'a que le rôle de payer et de profiter de ce qu'il a acheté, il a aussi la capacité de décider des conditions du vêtement. Par exemple, il peut demander à la fille de porter sa culotte pendant plusieurs jours, également pour la garder pendant qu'elle a des rapports sexuels avec son partenaire. Le fétichisme n'est pas seulement un commerce, c'est aussi une expérience sexuelle

C'est la « marque de la vendeuse ». Ils demandent, ils offrent, ils marchandent. Certains préfèrent passer des commandes mensuelles ou choisir la culotte à porter tous les jours et cela devient un jeu interactif. De nombreux clients du réseau sont surprenants en raison de leur âge. Beaucoup plus jeunes qu'il n'y paraît à première vue.

La livraison peut se faire soit de main à la main, en restant dans un endroit extérieur où il y a abondance de personnes, soit par courrier ordinaire, ce qui est plus sûr. Le paiement est généralement effectué par virement, en main propre avec une enveloppe fermée. Cette dernière est la moins fréquente.

Dans les ventes de main à la main, il est conseillé de choisir un lieu extérieur, le centre d'une ville par exemple. Il est préférable de refuser de s'enfermer dans une pièce quelconque avec le client, quelle que soit la somme qu'il offre. En même temps, le face à face devient le moyen de paiement le plus efficace.

Bien que la vente de sous-vêtements sur internet puisse sembler être un commerce sexuel, la vérité est qu'elle va bien au-delà du simple commerce. L'échange est un moyen de plus de faire des expériences sexuelles. Non seulement il y a une transaction mais une relation s'établit également entre l'acheteur et le vendeur : il raconte ses fantasmes, ce qu'il va faire avec les vêtements, comment il aimerait qu'ils soient. Elle ressent la morbidité et l'excitation de répondre aux attentes des autres. “C'est juste un autre jeu”, dit une vendeuse.

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