dmoz Les meilleures méthodes d'entrainement à la course - Dmoz.fr | Actualité insolite
Aller au contenu

Les meilleures méthodes d’entrainement à la course

Peu importe donc la méthode, si elle mène au but que l'entraineur et l'athlète se sont fixés. L'histoire de la course à pied foisonne de systèmes d'entrainement mis au point par des pionniers tels que Gerschler, Cerutty, Lydiard et bien d'autres encore. Le but de cet ouvrage n'étant pas de l'évolution des principales méthodes, évolution cyclique qui tend à prouver que ce que l'on considérait comme vrai hier ne l'est plus aujourd'hui, mais l'est à nouveau demain. Comme on peut le supposer par ce qui précède, les méthodes qui ont “produit” le plus grand nombre de grands champions, sont celles qui ont le mieux su doser les proportions endurance-résistance-vitesse, et dont l'entraineur a le mieux pu en surveiller l'application pratique, tout en faisant rayonner, sur ses protégés, une action psychologique profonde, permanente, et indispensable au succès final. Présentés de façon très succincte, voici les principaux systèmes appliqués durant les 40 à 50 dernières années.

L'endurance intégrale

Jusque vers les années 1930-1940, une méthode d'entrainement régnait en grande maitresse dans les rangs des coureurs à pied. Il s'agissait d'un effort essentiellement aérobie et de faible intensité, de sorte qu'une amélioration n'était possible que si les séances d'entrainement étaient suffisamment longues. On peut vraiment parler, dans ce cas, d'un travail d'endurance intégrale. L'entrainement “course-marche” avait été laissé en héritage par les coureurs professionnels anglais, qui avaient beaucoup de temps à leur disposition.

Apparition du fractionné

A la fin du siècle passé, les coureurs américains – des universitaires déjà – s'emparèrent de la méthode d'entrainement “course-marche” et s'attachèrent à l'améliorer.

Ils avaient en effet constaté que, en parcourant des fragments de la distance préparée, de façon répétée et à un rythme égal ou légèrement supérieur à celui de la compétition, ils “résistaient” progressivement mieux à la fatigue : il ne s'agissait en fait de rien d'autres qu'une première forme de fractionné, agissant sur les facteurs combiné “endurance-résistance”. Cette forme d'entrainement par intervalles comportait des pauses dont la durée n'avait rien de scientifique. Par obligation, une place était ainsi réservée à l'instinct, ce qui était loin de ne comporter que des désavantages. Cette méthode d'entrainement plébiscitée par les coaches sportifs est à la base de tous les systèmes plus récentes et elle influença les coureurs de toute un époque. Trois coaches américains ont surtout favorisé sa propagation : Mike Murphy, lawson Robertson et Dean Cromwell.

Selon Toni Nett, Hannes Kolehmainen, le célèbre champion finlandais, roi des Jeux de Stockholm en 1912 se faisait lui-même établir des plans d'entrainement par Robertson, plans que lui transmettait son frère Williams, alors coureur professionnel aux USA. Pour sa part, Paavo Nurmi s'entraina d'abord à la Kolehmainen avant d'introduire un élément nouveau : un entrainement sur piste consistant en une distance à parcourir à allure lente, mais entrecoupée à intervalles plus ou moins réguliers, de sprints courts et très secs ! Le chemin se dégageait lentement, sur lequel Zatopek allait bientôt s'engager en véritable pionnier, suivi par le duo Gerschler Reindelle qui s'appliquèrent à fixer scientifiquement en corrigeant – de façon quelquefois discutable – ce que le Tchécoslovaque avait établi empiriquement.

L'entraînement par intervalle

Assisté du Dr Reindelle, l'entraineur Gerschler mit donc au point son fameux “intervalltraining” en français : “entrainement par l'intervalle” qui s'imposera durant plus de dix ans et favorisera une progression indiscutable du niveau moyen des performances. Ce mode de préparation constitue le premier véritable rendez-vous de la course à pied avec la médecine sportive, rendez-vous de la course à pied avec la médecine sportive, rendez-vous qui aboutit à un mariage par lequel se succèdent les jours heureux et moins heureux ! Quoiqu'il en soit, il propulsa sur le devant de la scène quelques champions que l'on est pas près d'oublier comme l'Allemand Harbig, ou l'Anglais Pirie et bien d'autres encore.

 

-