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La protection du droit d’auteur: un réel défi pour les créateurs du web

Le grand chamboulement technologique

Avant la montée en flèche des technologies de communication, il y a de cela à peine quelques années, les créations étaient des biens tangibles. Par exemple, il fallait que j'aie le disque en main pour écouter une chanson. Aucune autre personne ne pouvait écouter la même chanson que moi en même temps que moi si elle n'avait pas, elle aussi, disque en main. Le même principe s’applique à toutes les sphères de la création humaine : littérature, poésie, cinéma, photographie, sculpture, etc.

Or, l'accès toujours grandissant aux nouvelles technologies de l'information et la transformation des outils de création ont bouleversé complètement cette prémisse. Il est maintenant possible que les œuvres soient «copiées-collées» en deux clics de souris. La numérisation des œuvres permet de les diffuser à grand volume et sans la contrainte de devoir figer l’œuvre sur un support matériel. Pour faire simple, la même chanson peut être écoutée par des milliers d’internautes sans qu’aucun d’entre eux ne possèdent ‘’réellement’’ le disque

La perte de revenus des créateurs

Plusieurs voient dans ce phénomène la démocratisation de la culture permettant un accès universel aux créations. Par contre, la consommation par le public d’une œuvre est généralement la première source de revenus de son auteur. La numérisation des œuvres implique une perte de contrôle de la distribution de l’œuvre, touchant ainsi directement aux revenus de l’auteur et affaiblissant sa capacité de création.

De plus, il est déconcertant de voir la facilité avec laquelle il est maintenant possible de copier le travail d’un autre. Les cas de plagiats sur internet se répandent comme le sable du désert. Le problème touche autant les grandes multinationales que les petits créateurs indépendants. Et c’est justement pour c’est petit créateurs, encore inconnu du grand public, que le problème est le plus criant. Ne pouvant s’asseoir sur des millions de dollars pour se défendre, la duplication rapide des œuvres s’attaque directement à leur gagne-pain. Comme la diffusion de l’œuvres ne repose plus sur un support physique, l’auteur aura de la difficulté à établir sa propriété intellectuelle puisque que tous et chacun peuvent se réclamer être l’auteur.

La protection de propriété intellectuelle et du droit auteur

Dans ce cas l’une des meilleures tactiques pour les auteurs est de d’obtenir une preuve de paternité et d'antériorité de l’œuvre avant sa diffusion sur le web. Le premier réflexe est d’enregistrer l’ouvre auprès des bureaux nationaux de droit d’auteur (chaque pays ayant ces propres règles et procédures, nous vous invitons à vérifier celles-ci auprès de vos autorités territoriales compétentes). Bien qu’officiel et confirmé, l’enregistrement auprès des instances gouvernementales est bien souvent insuffisant en matière de droit d’auteur et de copyright. Malheureusement, la grande majorité des bureaux nationaux d’enregistrement du droit d’auteur (à l’exception de l'US Copyright Office) ne prévoient pas de mécanisme pour déposer une copie du contenu de l’œuvre faisant l'objet de l'enregistrement du droit d'auteur. Dans ces cas, le demandeur donne simplement le titre de son œuvre. Entre vous et moi, que vaut une protection de copyright si l’on ne sait pas ce qui a été protégé.

Pour pallier à ce manque flagrant, l’inscription de la création complète auprès d’une tierce partie devient presque obligatoire. L’idée est d’obtenir une preuve que l’œuvre existait avant sa diffusion sur le web.

Pour aider les créateurs à défendre leur propriété intellectuelle, la plateforme myrightskeeper offre une protection de copyright en ligne gratuite. Celle-ci permet d’établir une preuve irréfutable de la création d'une œuvre. Cette preuve de copyright est valide en cours dans près de 190 pays.

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